Bonne et heureuse année 2023! (31/12/2022)

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Le 31 décembre, c'est la Saint-Sylvestre. Notre église de Compesières, dédiée à ce saint, pape au temps de l'empereur Constantin, n'a jamais à ma connaissance fêté la Saint-Sylvestre en tant que tel. Sauf une fois, le 31 décembre 2007, quand des paroissiens d'ici, ayant accueillis quelques-uns des 40'000 pèlerins de Taizé venus à Genève, dansèrent et s'embrassèrent dans l'église en cette dernière nuit de l'année. (voir vidéo)

Que reste-t-il, 15 ans plus tard, de cette manifestation, sinon le souvenir d'une fête qui plus que d'autres est restés dans nos mémoires. Nous avions accueillis des jeunes venus de Chine, d'Italie, de Hongrie, de Pologne d'Ukraine (photo). Que sont-ils devenus? 

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Il est vrai que le prénom de Sylvestre n'est guère usité de nos jours. Et puis la fête qui tombe le dernier jour de l'année n'avait rien de religieux. 

Petit rappel ce sont les mages et les savants commandités par Jules César qui fixèrent le calendrier sur le route du soleil et déplacèrent le 1er de l'an de mars au mois de janvier, indique Wikipedia qui consacre au calendrier julien une passionnante notice. On était en 46 avant notre ère, 40 ans avant la naissance du Christ. Les fêtes du solstice d'hiver était de joyeuses bacchanales. 

Pour notre paroisse, cette année fut celle du 100e anniversaire de l'orgue. Votre Conseil de paroisse s'est beaucoup mobilisé pour cette manifestation. Chacun mérite de vifs remerciements. Ainsi que tous les bénévoles, qui nettoient, qui accueillent, qui lisent, qui chantent, qui fleurissent, qui organisent, qui comptent, qui rendent visite, qui informent. A tous, merci. Et bonne et heureuse année 2023!

L'année 2022 fut aussi celle de notre participation au Synode 2023-24, une vaste consultation des catholiques du monde entier que le pape François a lancée en octobre 2021 et reliée par notre diocèse. Son but: rien moins qu'instituer (ou réinstituter) dans l'Eglise catholique et à tous ses étages des assemblées de dialogue, de débat, de questionnements, de discernement, bref des lieux, où tout un chacun, quel qu'il soit, peut en toute confiance, mettre en commun ses projets, ses envies pour que se réalise l'heureuse nouvelle de Dieu.

Le synode devrait être permanent. Il ne l'a pas été car nous ne lui consacrons que trop peu de temps. Et peut-être aussi que l'institution a déjà repris le contrôle d'un mouvement dont elle ne voit pas la fin, sinon potentiellement sa fin à elle. La peur de l'éclatement de l'Eglise explique sans doute autant les freins mis à ce vaste remue-méninges. 

Pour accompagner le synode, notre diocèse a publié le premier numéro d'une lettre d'information Synodalia 1

 

 

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