Ainsi périrent les ennemis... (11/12/2024)

L'Escalade n'est-elle pas une fête politiquement incorrecte avec un développement harmonieux du Grand Genève, se demande la Tribune de Genève de ce 11 décembre. Presque un travailleur sur trois dans le canton vit dans notre grande banlieue, des frontaliers qu'ailleurs on appelle des pendulaires.

Deux éminents savants de notre région répondent à la question: Non, la fête de l'Escalade et surtout sa marmite en chocolat et les déguisement à la mode carnavalesque sont des facteurs d'inclusion, favorisent le vivre ensemble. Bref, il est loin le temps des cathédrales et des chapelles que plus personne ou presque ne fréquente.


Le festival des Musicales de Compesières propose deux concerts ces samedi 14 décembre à 20h et dimanche 15 à 17h.  Découvrez le programme ici.

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Dimanche 22 décembre, la prochaine messe à Compesières sera célébrée par l'abbé Lingg à 10h. Il dédicacera son dernier livre "Dieu n'est pas une idole" au cours de l'apéro. 


Les deux universitaires cités dans l'article de la Tribune espèrent cependant que le Cé qu'è lainô, officiellement hymne genevois depuis le 3 mars de cette année, n'alimente pas des relents xénophobes, un repli sur soi voire un antagonisme par trop nationaliste, source de tant de conflits en Europe et ailleurs.

Rien de nationaliste vraiment quand d'un poing vigoureux on fait voler en mille éclats la marmite en chocolat?

Aucun des deux scientifiques n'a malheureusement évoqué la paix de Saint-Julien que Genevois et Savoyards ont signée six mois après l'Escalade, le 21 juillet 1603, sous la douce pression du roi de France Henri IV. 

Les Fêtes de Genève n'ont pas su les mettre à l'honneur ce traité qui aurait peut-être permis de les ancrer dans l'histoire locale et de créer les Fêtes du Grand Genève. 

La crèche de Compesières et François

Dimanche 8 décembre, les paroissiens de Compesières ont pu admirer la crèche de Noël installée la veille. Un triple recyclage que cette crèche: l'échelle était celle des pompiers, les lumières celles récupérées de l'arbre de Noël de Charrot, les personnages un solde de figurines dispersées. Aucune ne nous ressemble.

La crèche de Compesières éveille les souvenirs de la Pastorale des santons de Provence. Etait-ce mieux avant?  Cette tradition renvoie aux merveilleux de l'incarnation - Dieu est un des nôtres-, à la simplicité d'un Dieu proche - le ciel c'est notre coeur -, aux pauvres qui se réjouissent de ses dons gracieux.  C'est ce genre de traditions populaires que le pape veut mettre en valeur en honorant de sa présence un colloque organisé en Corse ce 15 décembre:  Bien loin des pompes de la réouverture de Notre-Dame.

Dilexit nos, la dernière Lettre de François dit les racines de cette piété populaire.

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