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1er Août

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Joyeux 1er Août! D'où vient que chaque année nous pouvons nous souhaiter une joyeuse fête nationale dans ce pays où vivent un millième des 8 milliards de frères et soeurs humains habitant la terre?

Est-ce la chance, le hasard, le travail des unes et des autres, la petitesse du pays qui le prive depuis 1515 de dominer d'autres territoires, un génie helvétique, la qualité de son horloge politique, faite de fédéralisme cantonal et municipal et de démocratie directe qui nous appelle aux urnes quatre fois pas ans voire plus?

Est-ce nos montagnes et l'esprit de réduit national, les bons comptes qui font les bons amis, notre neutralité quand ça nous arrange, notre situation géographique, petit trou au milieu de l'Europe, notre ouverture au monde, la fondue des religions, la providence...? A propos de la providence, dont on ne parle ou qu'on ne remercie plus tant, quelques notes à lire ici

Capture d’écran 2025-07-30 à 14.31.38.pngA chacun d'écrire son discours du 1er Août. Sur Cath.ch, dont je vous recommande la lecture, j'ai lu avec intérêt la question de l'abbé Claude Ducarroz, 96 ans: "Et si la Suisse devenait de plus en plus une grande auberge à la croix blanche sur fond rouge?"  Télécharger son article en cliquant sur son titre "L'auberge de la croix blanche".

Il n'est pas dans la tradition de la fête nationale suisse de culte ni de messe ni de défilé militaire. Juste un discours de la présidente de la Confédération sur le mythique Rütli. Plutôt un rassemblement populaire autour d'un bol de soupe, d'une raclette ou d'une grillade. Des lampions, le drapeau à croix blanche et ceux des cantons. Un feu de joie, un ou deux discours de circonstance, la lecture du Pacte de 1291, alors que la Suisse est née vraiment en 1648 et en 1848. Et encore des feux d'artifice ou un ballet de drones, des musiques, du cor des Alpes. Et depuis 1899, des volées des cloches des églises et des temples. Clin d'oeil à la providence sans doute. 

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Une célébration œcuménique réunissant les Églises protestante et catholique romaine de Genève aura lieu en la cathédrale Saint-Pierre, ce vendredi 1er août à 10h.

Animée par le pasteur Marc Pernot et l’abbé Thierry Schelling, elle sera l’occasion de se rassembler et de manifester notre désir de faire corps dans la cité. C’est en effet dans les actes que se construit la paix, souligne le communiqué officiel. 

Les autorités civiles – communales, municipales et cantonales – ont été conviées à la célébration qui représentera une opportunité d’exprimer notre gratitude pour leur engagement au service de la cité, poursuit le communiqué. Combien seront présentes? Les officiants exploreront dans ce contexte comment les différentes vocations, civiles et spirituelles, peuvent s’articuler à Genève.

Chacune et chacun est la/le bienvenu·e pour célébrer, ensemble et dans la joie, la fête nationale et notre pays.

L’offrande du culte sera dédiée à l’Atelier Œcuménique de Théologie, qui propose depuis plus de 50 ans à Genève, une formation en théologie chrétienne, accessible à toutes et tous, sans prérequis, et animée par des enseignants catholiques, protestants et orthodoxe.

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