Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La Saint Maurice, c'est du pain bénit

Imprimer

IMG_5395.jpegLa tradition du paon bénit à la Saint Maurie remonte à...

Maurice Babel, un fidèle serviteur de la paroisse de Veyrier, se souvient d'avoir accompagné avec onze autres enfants de choeur le pain à bénir à l'église, une tour fleurie portée par quatre homme. On partait alors de la salle paroissiale. C'était avant que le canton interdise les processions religieuses. C'était il y a presque 80 ans. Mais de quand date donc la tradition, Maurice réfléchit. Non ça ne lui revient pas.  

Les couronnes surmontées de sucre sont les mêmes que celles où l'on cache les fèves à la fête des rois mages. Succulentes. La tradition ailleurs abandonnée depuis des décennies se perpétue donc à Veyrier. Même si l'obligation de jeûner avant de communier a disparu. Même si le nombre des fidèles fond et que plus aucun enfant de choeur n'entoure les officiants.  Les officiants ont vieilli. Comme les fidèles. J'en ai compté une cinquantaine ce matin dont deux gamins et vingt-cinq chanteurs à la chorale du Salève. 

Sous la direction toujours précise de Claude Magnin, la chorale était en voix. C'est elle qu'on entend dans la vidéo que l'éditeur de ce blog a monté un peu à l'arrache. 

C'est un témoignage d'un chef d'oeuvre en péril. C'est ainsi que je qualifie désormais l'église catholique au pied du Salève. Au sortir de la messe, je m'entretiens quelques instants avec Martha Herrera qui vient d'être nommée assistante pastorale de l'Unité pastorale Carouge, Salève, Acacias: plus de 50'000 habitants. Combien de catholiques? Combien de pratiquants?

"Nous avons enregistré 50 inscriptions au catéchisme dans les paroisses Salève", se réjouit Martha. 

Une bonne nouvelle.

Quant au pain bénit, son origine se perd dans la nuit des temps. Le site en ligne Aleteia répond à la question Qu'est-ce que le pain bénit? A noter que le français, qui n'est pas avare de chausse-trappes, ajoute un t au participe béni, histoire de souligner que la chose bénie est désormais sacrée et donc bénite. 

A noter encore que les lectures du jour ne manquait pas de vigueur. L'Evangile de Marc nous dit en deux mots, l'on nous dit qu'il vaudrait mieux s'amputer plutôt que de voir sa main commettre une mauvais action... Le christianisme ne manque pas de surprises.  

Les commentaires sont fermés.