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11 février vs 6 mars, Journées des malades

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7CD16453-6E1B-4F2D-ACC4-5AA8ED412A49.jpegC’était, vendredi 11 février, la 30e journée du malade, selon le calendrier des Journées mondiales. Je n’ai pas encore trouvé pourquoi Jean-Paul II a créé cette journée alors qu’en Suisse, la journée des malades tombe le 6 mars. (J’ai reçu la réponse le 14 février, voir en fin de note) Qu’importe, on ne visite jamais assez les malades, les éclopés, les mal foutus, les reclus et autres souffrants à qui la nature n’a pas donné le gros lot de la santé.

Ce dimanche 13 février, à Compesières, les intentions de prière ont donc composé en référence à cette journée du malade à partir du message que le pape François a publié pour cette Journée et dont je vous recommande la lecture. 

On en a un peu parlé à l’heure de l’apéro, après la messe. Viviane et Michel avaient préparé une sympathique verrée. Merci à eux et merci à celles et ceux qui leur ont l’honneur de leur présence. (JFM)

NB: Cette note, initialement publiée le 11 février, a été modifiée et augmentéle le 15 février 

Les lectures du dimanche

Pour aller plus loin et préparer votre messe, consultez le site Croire-La Croix 

A propos de la journée du malade, consultez aussi cette interview sur Vaticannews

31A6BB9C-6A4D-44C9-AE0B-09D601AC7B83.jpeg5C0437AD-C228-4EE3-A63B-521DD3BD6DBA.jpegAjout du 12 février: un jour après la publication de ce billet, je suis tombé sur une interview de Xavier publiée par l’Hebdomadaire La Vie à l’occasion de la Journée internationale des malades. Xavier est infirmier dans une maison de soins palliatifs et croque sa vie et celle de ses patients dans des bulles. Il a déjà édité deux albums sous le nom de l’homme étoilé. Voici le lien vers cet interview intitulée: « Il faut célébrer la vie jusque dans ses derniers instants »

 

Première version des intentions de prière

(à télécharger les intentons revue dans un langage plus liturgique, où les applaudissements ont été biffés, sans pour spécifier que même si les soignants se sont démenés durant cette pandémie, ils ne sont pas les seuls à avoir fait des sacrifices.)

Depuis 1992, l’Église célèbre tous les 11 février, la Journée Mondiale du malade. Le dimanche de la santé se célèbre le dimanche le plus près de cette date donc le 13 février. Le thème choisi pour cette trentième Journée Mondiale du malade instituée par Saint Jean-Paul II est cette parole tirée de Luc: « Soyez miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux » (Lc 6, 36). 

De fait, la miséricorde est, par excellence le nom de Dieu, écrit le pape  François cette semaine…  Dieu est à la fois force et tendresse. Voilà pourquoi nous pouvons dire, avec stupeur et reconnaissance, que la miséricorde de Dieu comporte à la fois la dimension de la paternité et celle de la maternité (cf. Is 49, 15), car il prend soin de nous avec la force d’un père et avec la tendresse d’une mère. (De quoi rassurer, les théologiennes protestantes d’ici qui proposent de démasculiniser Dieu)

Apprend-nous Seigneur l’art de la miséricorde, du pardon, de l’aide désintéressée.

Le témoin suprême de l’amour miséricordieux du Père envers les malades est son Fils unique. Combien de fois les Évangiles nous rapportent-ils les rencontres de Jésus avec des gens frappés par différentes maladies.

Apprend-nous Seigneur l’art de la miséricorde, du pardon, de l’aide désintéressée.

Cette attention particulière de Jésus à l’égard des malades est telle qu’elle en devient la mission des apôtres: annoncer l’Évangile et guérir les malades.

Apprend-nous Seigneur l’art de la miséricorde, du pardon, de l’aide désintéressée.

Pour terminer ces intentions, je vous propose en ce dimanche de la santé - deux ans bientôt après le début de la Covid - d’applaudir ici les personnels des soins, les visiteurs des malades et des éclopés, les proches aidants, les médecins, les chercheurs et tous ceux qui mettent leur science au service de la guérison, de la lutte contre le mal être, la douleur, l’anxiété, la peur. Applaudissons-les!

 

Les évêques suisses ont tenté d’imposer la Journée des malades le 11 février avant de revenir sur leur décision. David Chollet, adjoint de la Responsable de la communication du Diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg, que nous avions sollicité, explique pourquoi. 

« Je donne suite à votre message de vendredi après avoir consulté le secrétariat de la Conférence des évêques suisses qui me répond ceci : 

La 322e assemblée ordinaire de la Conférence des évêques suisses (CES) des 26-28 novembre 2018 avait décidé d’aligner la Journée des malades suisse au 11 février (fête de Notre-Dame de Lourdes) et ainsi à la Journée célébrée à l’échelon de l’Eglise universelle. Suite à cela, plusieurs voix se sont levées qui ont argumenté en faveur du maintien du Dimanche suisse des malades au premier dimanche du mois de mars. Parmi les arguments étayés :

la Journée des malades suisse, 1er dimanche de mars, est bien fixée dans le calendrier pastoral des paroisses, il ne faudrait pas la changer ; 
les Eglises y sont impliquées dans des projets œcuméniques au niveau des paroisses, associations, aumôneries d’hôpital, maisons de soins;
- les aumôneries du monde de la santé sont le plus souvent œcuméniques ;
- dans beaucoup de paroisses, la messe du 1er dimanche de mars est un point fixe pour administrer l’onction des malades ;
- ce 1er dimanche de mars reçoit une attention particulière également de la part de la société civile (ex. : message du président de la Confédération) ; 
- la Journée suisse est soutenue aussi hors de l’Eglise par de nombreuses associations du monde de la santé ou groupes actifs dans l’aide aux malades et par un Comité suisse pour le Dimanche des malades.

C’est pourquoi, la 324e ao de la CES, qui s’est déroulée les 3-5 juin 2019, a décidé que dès 2020, le 11 février sera en Suisse la Journée Mondiale du Malade et le premier dimanche de mars le «Dimanche des malades» (« Schweizer Krankensonntag », «Giornata del malato»). Le membre de la CES responsable de ce dicastère publie toujours un texte à l’occasion du Dimanche des malades, en puisant s’il le faut dans le Message pontifical publié à l’occasion de N.-D. de Lourdes. 

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