Que faire pour arrêter la guerre? Prier pour insuffler aux belligérants les voies de la paix, à commencer par un cesser le feu? Ecrire à M. Poutine? Défiler dans les rues, comme naguère contre la guerre du Vietnam? Sonner les cloches pour manifester la solidarité de nos paroisses? Accueillir des réfugiés, collecter des fonds...
Les évêques suisses demandent aux paroisses de notre pays de sonner les cloches le vendredi 24 février à 9h, dans une semaine exactement. A Compesières, celles et ceux qui le peuvent sont invités à se réunir à l'église, le 24 février à 9h, pour partager ce temps de prière. La même conférence des évêques recommande de consacrer la quête de ce week-end aux victimes du séismes en Turquie.
L'an dernier, c'est le 9 mars que les cloches ont sonné pour la paix en Ukraine. Nous sortions alors à peine de la pandémie de Covid. Cinq personnes se sont rassemblées. Et le soir même, le Conseil de paroisse qui se réunissait en séance ordinaire a voté une aide de 3000 fr versée à Caritas Suisse. Devons-nous répéter ce geste cette année? Vos commentaires à ce sujet sont bienvenus.
Commentaire: A propos de cette guerre fratricide, nous sommes devant ce paradoxe: en Europe, nous avons cru que la paix serait durable après la chute du Mur de Berlin et l'effondrement de l'Union soviétique. Nos arsenaux sont vides. Nous avons considérablement réduits nos dépenses militaires. Les usines d'armements ont été démantelées au point qu'aujourd'hui, c'est semble-t-il un problème pour fournir l'Ukraine en munition. Le dogme de la neutralité permet-il aux Suisses d'échapper à cette interrogation? Comment met-on fin à une guerre?
Voici le communiqué de la conférence des évêques suisses: "Le 24 février 2022 l’Ukraine subissait le début de l’agression militaire, toujours malheureusement en cours, de la part de la Fédération russe. Pour commémorer le début de ce conflit armé, l’Eglise catholique se joint aux autres Eglises chrétiennes en Suisse et à l’Union des villes suisses pour faire sonner les cloches le 24 février prochain à 9 heures. Une minute de silence et de prière est également démandée pour toutes les victimes de cette guerre, et des autres guerres absentes des projecteurs médiatiques, ainsi que pour l’issue pacifique du conflit en Ukraine et dans les autres pays. Cette initiative reçoit le patronage du président du Conseil national, M. Martin Candinas."
Quant à la quête spéciale pour les victimes du tremblement de terre en Turque et en Syrie, le Président de la Conférence des évêques suisses, Felix Gmür, propose d'en verser le produit directement à Caritas Suisse.
Il n'y a pas de messe à Compesières ce 19 février
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Commentaires
Nous sommes déjà dans une logique de guerre et recevons parfois de fausses informations. Par exemple, un "expert" disait récemment à la radio romande qu'aucune guerre n'avait jamais été gagnée sur le long terme par un envahisseur. C'est faux. La prière et les cloches nous aideront-elles à trouver une juste voie dans ces questions de neutralité et d'armement?