La vaste consultation des 1,4 milliard de catholiques*, dans le cadre du Synode, s'est refermée ce dimanche 27 octobre à Saint-Pierre. Aucune femme diacre, aucune femme prêtre, aucune femme évêque, aucune femme servante n'était présente près de l'autel. Ainsi l'Eglise de Rome continue dans son aveuglement: la moitié de l'humanité absente, rejetée, séparée, voilée par l'autre moitié.

Pour beaucoup le Synode semble se terminer en queue de poisson. Même les catholiques les mieux intentionnés n'y croyaient plus. D'aucuns, notamment la hiérarchie, se consoleront par divers échappatoires, rappelant que comme aux Jeux olympiques l'important, ce n'est pas les médailles, c'est d'être en marche. Et que quelques femmes ont pour la première fois pu participer à ce conclave dont les 155 articles de la déclaration finale ont été validés et publiés sans commentaires par le pape. Cinq d'entre eux, les plus controversés n'ont pas fait l'unanimité. Un geste synodal. VaticanNews fait un pari sur l'avenir: La synodalité est une conversion pour être plus missionnaire. Attendons donc de voir.

La fête de la Toussaint sera célébrée à Compesières à 10h ce dimanche 3 novembre (voir ici tous les horaires). L'apéro de 11h sera proposé par le Conseil de paroisse.

Plus évangéliquement, on posera cette évidence: les hommes ont beau se pavaner en habits brodés et se bousculer comme les apôtres pour savoir qui sera au paradis à gauche et à droite du roi de l'univers, Jésus fut d'abord un serviteur, un maître qui s'est dépouillé et a donné à ses compagnons un seul commandement - l'amour réciproque - et l'exemple d'un seul comportement: laver les pieds des marcheurs, sans tri ni distinction. A l'autre bout du corps, la tête, elle, on le sait bien, ne pense qu'à dominer, à soumettre, à prendre, à imposer son savoir et son pouvoir.  

A la tête du Vatican, François ne cesse de remettre l'humain sur ses pieds. Il paraît bien seul. Autour de lui, dans cette basilique surannée, bâtie en partie grâce à la vente des indulgences, dont le scandale a provoqué la Réforme protestante, les hommes en rouge gardent le pouvoir.

En lançant le Synode, le pape a tenté d'inverser la pyramide, de se dépouiller un peu. Mais la pyramide ne s'est pas écroulée. Cependant la graine de l'égalité est à nouveau semée. Que ferons-nous, ici et maintenant, pour qu'elle pousse et dresse un peuple d'égaux dans nos paroisses?

Que fait l'Eglise catholique à Genève en novembre

La fête de la Toussaint remet opportunément l'église - c'est à dire le peuple des croyants - au milieu du village.

L'essentiel n'est pas ce qui se passe à Rome mais ce qui se passe ou ne se passe pas chez nous et pas seulement dans nos églises car, dans nos églises, il ne se passe plus grand-chose. 

Ce même dimanche 17 octobre, clôture du Synode, la chorale de Compesières-Le-Salève a (très bien) animé la messe à l'hôpital. L'abbé Giovanni Fognini et une cinquantaine de fidèles l'ont applaudie. "Mon expérience me dit que plus on applaudit, plus les gens, les aidants, les chanteurs reviennent se mettre au service des autres...", a dit le prêtre qui a célébré ad intérim dans notre UP.

Commentant l'Evangile du jour, il n'a pas manqué de rappeler que l'aveuglement ne concerne pas seulement les personnes aveugles, comme Bartimée qui beugle à l'approche de Jésus et dont Jésus reconnaît la foi, ce qui lui rend la vue. A la même heure à Rome, dans son homélie de clôture du Synode, François ajoute: "Souvenons-nous de ceci : le Seigneur passe, le Seigneur passe chaque jour, le Seigneur passe toujours et s’arrête toujours pour soigner notre cécité. Et moi, est-ce que je l'entends passer ?"

Par quoi sommes-nous aveuglés? Qu'est-ce qui nous aveugle et nous empêche de voir que nous sommes des serviteurs, hommes ou femmes en tout genre?

Repas des bénévoles 22 novembre

Les futurs bénévoles et les ouvriers de la dernière heure sont les bienvenus à ce repas qui aura lieu à la salle Saint-Sylvestre,  le 22 novembre dès 19h. Inscriptions avant le 11 novembre. Envoyez un courriel à frmo.gaud@bluewin.ch. 

L'histoire des Unités pastorales restent à écrire à Genève. Le temps est loin où chaque clocher avait un curé et parfois un vicaire, une union de dames et un groupe des hommes, une cohorte d'enfants de choeur, un sacristain, une chorale et d'autres groupements, un comité pour la kermesse, un ouvroir  pour confectionner des habits qui ne venaient pas de Chine ou du Bangladesh par colis postaux pour trois francs six sous.

Les Unités pastorales ont été lancées dans notre diocèse le 27 juin 2004, lit-on dans le document de référence, qu'on trouve sur le site de Fribourg. "Dans la mesure où les nouvelles structures auront fait leurs preuves, (...) on réfléchira à l'opportunité de la fusion des paroisses", lit-on encore page 4.  "Le curé de l'UP est aussi le curé de chaque paroisse", précise encore cette bible des UP.

Le curé de Compesières célèbre les Rameaux ce dimanche 2 avril à 10h

Ce dimanche 2 avril 2023, à l'occasion de la messe des Rameaux, à 10h, nous pourrons accueillir notre nouveau curé en la personne de Giovanni Fognini.

Après le départ d'Elie Maomou, rappelé par son évêque en Guinée, notre nouvel abbé nommé ad intérim au 1er février 2023. Selon le décret de nomination signé par Charles Morerod le 28 février, il n'est qu'à 20% pour notre UP et reste à 50% aumônier des HUG. Son temps est donc compté. Il s'est fait excuser pour l'Assemblée générale de notre paroisse, le 3 avril à 19h30. 

L'UP Salève 2003-2006

Au pied du Salève, voilà 20 ans que la chorale de Compesières s'est associée à la chorale de Troinex, embryon de l'unité pastorale Salève créée en 2006-2007. 

Les statuts de la vénérable chorale de Compesières, mis à jour récemment pour répondre au recensement des associations d'ici lancé par notre commune, font remonter la collaboration avec Troinex à 2003. Claude Magnin était alors directeur des deux chorales de Compesières et de Troinex. Il poussa à leur réunion.

Compesières, qui était alors plutôt tournée vers Plan-les-Ouates, Perly et Grand-Lancy, fut détachée de son bassin versant naturel et historique pour être raccrochée aux deux paroisses du pied du Salève, que le Congrès de Vienne avait amputé de leur piémont, Bossey pour l'une et le Le Pas de l'Echelle pour l'autre. 

Petit à petit la greffe Salève prit et porta ses fruits, quoique, déjà, les signes d'un affaiblissement inquiétant de la chrétienté genevoise étaient patents. Le vieillissement des cadres et des fidèles n'ont fait depuis que de le rendre plus sensible.

Le mal est connu, le remède à la désaffection des fidèles reste introuvable. On se contente faute de mieux de formules incantatoires: L'Eglise en a vu d'autres. Dieu pourvoira aux manques de prêtres. Et même, entendu récemment d'un clerc, Jésus au début n'avait que douze apôtres. 

On a donc colmaté les brèches d'un clergé local âgé avec des animateurs pastoraux et des prêtres émigrés de gré ou de force. On a aussi poursuivi le regroupement pastoral des clochers. C'est ainsi que, depuis le 1er janvier 2021, l'UP Salève a été rattachée aux paroisses de Carouge et des Acacias, elles-mêmes détachées de l'UP Cardinal Journet qui comprenait Sainte-Clotilde (la jonction) et Saint François (Plainpalais).

Vous suivez? 

Le chalutage des circonscription pastorale n'est sans doute pas terminé. Une seule raison à ces fusions: la pénurie de prêtres. La faute à qui?

A nous! Nous avons trop longtemps laissé le pouvoir aux "fonctionnaires" de l'Eglise.  La faute  à la tradition, au haut clergé papes, cardinaux. Évêques qui, dès les premiers siècles, ont appliqué à l’église de Jésus Christ les structures et les rites des cultes anciens, où les prêtres sont des humains consacrés, tellement particuliers que leur ministère ne peut pas être partagé avec les simples baptisés.

Trouve-t-on quelque part dans les Evangiles une indications, un mot, que le Christ ait voulu cette césure entre le clergé et les paroissiens? 

A-t-on grâce aux UP redynamisé, rajeuni nos paroisses, développé l'empire de l'amour dans nos vies (= étendu le règne de Dieu).

La paroisse de Compesières n’existe plus

Voilà donc des années que la paroisse de Compesières n’existe plus.  Depuis que le Conseil de communauté qui partage la responsabilité pastorale avec l’équipe liturgique est devenu commun aux communautés de Veyrier, Troinex et Compesières.

La paroisse Salève n’existe cependant pas pour autant. Pas plus que la paroisse Carouge Salève Acacias. Les affaires financières et immobilières restent séparées. Chacun gère ses affaires chez soi. L’idée même d’une consolidation de nos comptes et de nos bilans provoque des regards de travers: Tu n’y penses pas!? Si.

Comment pouvons nous faire église si nous ne sommes pas en mesure de jouer cartes sur table!?

Votre président n'a évidemment pas de solution miracle au lent déclin de Compesières et des paroisses voisines.

Il constate que la fusion pastorale n'est pas une panacée. Une fusion, c'est - pour parler franc(ais) - des emmerdes en plus, des comités en plus, des charges en plus, une plus grande complexité à gérer, du temps en plus pour mieux se coordonner (souvent perçu comme du temps perdu). C’est aussi plus de compétences requises et des choix à faire d’ordre technique et politique en matière de communication, d’administration, de contrôle. Des choix qui ne sont pas faits. Car - toujours pour parler franc - il n'y a tout simplement pas vraiment de pilote dans l'avion de notre UP ou trop de pilotes dont les cahiers des charges ne sont pas assez clairs (imaginez un avion qui serait piloté par tout l'équipage avec droit de participation des passagers...) 

Les délégués de Compesières

Comme les avions, ces questions d’intendance passent largement au-dessus de la tête des gens. N’avez-vous pas délégués des gens pour s’en occuper?

Pour Compesières, ces gens sont:

Marie-Thérèse Crettenand, Marianne Richeux, Claude Magnin et Bernard Dusonchet, délégués de Compesières au Conseil de communauté Salève.

Bernard Dusonchet, délégué de Compesières au Conseil de l‘Unité pastorale Carouge Salève Acacias, et par ce Conseil au Comité de gestion de l’UP.

Pierrette Sapey et votre serviteur, JF Mabut, délégués de Compesières à l’Assemblée générale de l’UP.

JF Mabut, élu par cette Assemblée, au Comité de gestion de l’UP.

Charges de l'UP 

Les comptes 2022 de l'UP ne sont pas encore bouclés.

Rappelons sur la base du budget 2022, que le comité de gestion de l’UP a géré l'an dernier un budget important. La part à financer par la paroisse de Compesières était estimée à 12'115 francs pour les 1281 catholiques inscrits au répertoire cantonal.

Le compte 2022 de notre paroisse indique une dépense effective pour l'UP de 9087 francs. S'ajoutent des dépenses spécifiques à l'ancienne unité Salève, dont les frais de la chorale, d’un montant de 3029 francs. 

NB: Cet article fait partie d'une série, conçue et rédigée par votre président, et constitutive du rapport d'activité 2022 de la Paroisse de Compesières. A suivre donc.

1) AG 3 avril, 19h30

2) Heureusement!

3) Le compte 2022 est bon

4) Compesières et l'Unité pastorale

5) La Paroisse et la Commune

6) La salle Saint-Sylvestre

7) L'église

Ce dimanche 3 décembre à 10h, les paroissiens de Veyrier et de Compesières se déplaceront à Troinex pour célébrer ensemble la première messe de l'Avent avec l'abbé Jean-Marc Lacreuze. Les lectrices et lecteurs de nos trois paroisses recevront le Missel des dimanches 2024. Nous entrons en effet dans une nouvelle année liturgique. 

L'Evangile de Marc nous parle de la veille. Sommes-nous donc des éveillés? Le terme et la posture évangélique renvoient à une notion contemporaine qui fait polémique: le wokisme. 

Quant au Missel des dimanches 2024, que tout un chacun peut le télécharger en format électronique 8fr dans une librairie en ligne, un éditorial évoque la question de la rumination. 

Entre le boeuf et l'âne gris, qui suis-je?

La messe de ce dimanche sera concélébrée par l'abbé Giovanni Fognini. Ce sera l'occasion de remercier ce prêtre, aumônier des HUG, dont nous avons apprécié l'ouverture et l'art de la parole de février à août 2023, quand il a remplacé au pied levé notre curé éphémère Elie Maomou, rappelé précipitamment par son évêque en Guinée.

Incise: Nous avons rencontré Elie une dernière fois en août alors qu'il revenait des JMJ de Lisbonne. Il est affecté dans une paroisse aussi grande que le canton de Genève, située tout au sud de la Guinée, dans une région frontière et instable dite du Bec de perroquet, en référence au fait que ce morceau de Guinée est une péninsule entre deux pays Le Libéria et la Sierra Leone. 

Poli à gratter

Selon Wikipedia, "le terme anglo-américain woke (« éveillé ») désigne initialement le fait d'être conscient des problèmes liés à la justice sociale et à l'égalité raciale. Le mot a largement débordé ce sens premier, créant autant de controverses. Ses détracteurs estiment que ceux qu'ils regroupent sous cette appellation se donneraient un ascendant moral injustifié et alimenteraient l'intolérance à l'égard d'opinions différentes, portant atteinte à la liberté d'expression notamment via la cancel culture."

En fait, l'éveillé fait office de poil à gratter de ceux qui restent endormis. Il ne s'agit pas évidemment de renoncer au sommeil, juste et biologique réparateur d'une journée de labeur. Ce serait impossible et mortel. L'éveil évangélique est cette attention portée aux autres, aux plus petits, aux plus insignifiants, à tous les vivants, à tout le vivant. 

Illustration du Missel 2024

Pas de boeuf ni d'âne sur la couverture du Missel des dimanches 2024, mais un morceau d'une fresque de Domenico Ghirlandaio peinte vers 1486, illustrant ce ver du Cantique des Cantique: « Pose-moi comme un sceau sur ton cœur » (Ct 8, 6). Sylvie Bethmont, enseignante en iconographie biblique au Collège des Bernardins explique: "Un même bleu ruisselle depuis le manteau du Christ jusqu'à la tunique de Jean. Jésus, qui nous demande de veiller avec lui, se fait le doux protecteur du jeune homme qui dort. Derrière le plat vert malachite, un verre fragile est posé sur la table. Promesses de nos eucharisties."

Tout un programme. Mais pourquoi diable illustrer un missel de 2024 d'une peinture du XVe siècle? Les éditeurs et l'église qui contrôle le processus éditorial sont-ils incapables d'imaginer une illustration contemporaine?

Je demande à Dale 2, un générateur d'image dopé à l'intelligence artificielle (via le moteur conversationnel de Bing de Microsoft de me proposer une illustration pour la couverture du Missel. Voilà deux versions, sans doute très discutable (cliquer sur les images pour les agrandir). 

« Dans les quelques mètres qui séparent le chanoine Salina des journalistes, il y a mille ans ».
Laure Lugon Zugravu (qui habite à Charrot) dans Le Temps des 25-26 novembre, citée par Mgr Morerod dans "Le mot de l'évêque" du 30 novembre 

Rumination

Quand à la rumination, elle est évoquée dans le Missel 2024 par Gilles Droin, un ingénieur agronome devenu théologien de la liturgie. Ceci expliquant cela, il écrit parlant de la Bible comme le foin, la cellulose que seuls les ruminants peuvent digérer. : 

"Alors je sais que cet aliment est parfois d'un abord un peu rébar-batif, surtout depuis que la nouvelle traduction a privilégié la fidélité au latin aux dépens parfois de la fluidité et de l'intelligibilité du texte. Mais la substance est là, disponible pour notre rumination comme le disaient les Maîtres médiévaux de la Lec-tio divina, qui invitaient leurs interlocuteurs, le plus souvent des moines, à ruminer la Parole.

Il faut prendre le mot de rumination au sens propre. La rumination est ce processus qui permet aux ruminants de digérer la cellulose, le principe nutritif des fourrages. Parmi les grands mammifères, ils en sont les seuls capables. La rumination de la Parole, des textes de la prière de l'Église permet de dépasser leur abord parfois difficile et d'en extraire le suc, un aliment solide, nourrissant, puisé aux meilleures sources, et offert pour stimuler la santé, la croissance et le dynamisme missionnaire de notre vie de foi.

Comme ceux de l'Écriture auxquels les lie une parenté profonde, les textes de la prière de l'Église sont anciens et relèvent d'un univers qui n'est plus le nôtre. Mais, comme l'Écriture, ils conservent une capacité intemporelle à donner forme à notre prière, à la nourrir, à la vivifier, en lui donnant de se couler dans la grande prière de toute l'Église. Bonne rumination !

Avent et le Carême de la Saint-Martin

Qu'y a-t-il avant l'Avent et après? Le paradoxe du croyant est de marché à contre-courant. Ainsi le temps est à la frénésie des achats . Du black friday aux fêtes de Noël et de Nouvel An ce n'est que lumière, brillance, pains d'épices et gratifications.

Pourtant l'Eglise, au cours du v^e siècle, par l'édit de l'évêque Perpet de Tours ordonne qu’à partir de la fête de saint Martin, le 11 novembre jusqu’à Noël, on jeûne trois fois par semaine: c’est pour cela que l’Avent est également nommé "Carême de saint Martin". (voir Wikipedia),

Et Dieu s'est fait humain...

L'Avent est donc cette attente vers une énigme scientifique. Comment et pourquoi Dieu a-t-il pu se faire humain? La science qui prétend tout savoir reste sans voix sur ces questions. 

Pour clore cet article avant l'Avent, je me permets de reproduire un article lu dans La Croix. Le quotidien catholique français propose quelques pistes pour s'extraire de la logique marchande qui nous tient son emprise. 

"La période de l’Avent est pour beaucoup un temps d’agitation, celui des préparatifs des fêtes de fin d’année et de la course aux achats. Comment revenir à l’essentiel ? Un joli livre illustré invite les 6-8 ans à cheminer vers Noël. À ­Nazareth, puis à Bethléem, Cabrio, un « petit mouton de la crèche », est témoin des événements qui précèdent la naissance de Jésus depuis l’Annonciation. Il assiste aussi à de petits miracles du quotidien. Chaque jour, un épisode de l’histoire est assorti d’une courte prière et d’une idée pour bien agir : rendre un service, soigner sa relation avec les autres, nourrir sa prière…

Mathilde Hallot-­Charmasson, créatrice du podcast « Des femmes et un Dieu », propose de vivre cinq semaines en compagnie de grandes saintes : ­Catherine d’Alexandrie, la Vierge Marie, ­Lucie, Françoise-Xavière Cabrini, Geneviève. Une méditation, un passage d’évangile, des pistes de réflexion personnelle, un exercice spirituel et une activité – des cadeaux à faire soi-même – jalonnent la semaine.

Du côté d’Internet, une retraite élaborée par les carmes s’ouvrira le 29 novembre, invitant à « s’enraciner dans la joie divine avec sainte Thérèse des Andes (1900-1920) ».

Les dominicains de Jérusalem animeront un parcours spirituel de trois semaines, « Le Seigneur est proche », à partir du 2 décembre, sur le site Avent dans la ville.

Dans la famille ignatienne, le site Prie en chemin propose une retraite du 3 au 25 décembre : chaque jour, prière audio et temps d’enseignement ; temps de relecture à la fin de la semaine. ­

Hozana, site de prière, propose deux parcours de 22 jours « pour s’affermir dans le combat spirituel » et « pour transformer sa relation à Dieu ».

Enfin, Prions en Église (chez Bayard, éditeur de La Croix) ouvrira un calendrier de l’Avent audio le 3 décembre, « En Avent, la gratitude ».

A Compesières

Crèche de Noël. A Compesières, nous nous retrouverons le 10 décembre à 10h pour le deuxième dimanche de l'Avent. La veille, à 9h30, une équipe de bénévoles aura dressé la crèche de Noël. Préparez vous intentions de prière (texte, simple ou décoré, carte postales ou autres) que vous suspendre à un fil tendu. 

PV du Conseil. Le Conseil de paroisse nous a fait parvenir les procès-verbaux de trois dernières séances. Ils sont disponibles dans l'onglet Doc/Agenda. Bonne lecture. 

Messe de Noël des familles. Notre église accueillera le 24 décembre à 17 la messe des familles des paroisses Salève (voir documents ici et là). Elle sera célébrée par l'abbé Jean-Marc Lacreuze. Laurence Faulkner Sciboz, coordinatrice en catéchèse de notre UP, a constitué une chorale d'enfants. Les répétitions de trois quarts d'heure ont lieu à la salle paroissiale de Troinex les samedi 2 à 15h, 9 à 14h30, 16 à 25h et 24 décembre à 16h15. 

Vin chaud du 24 décembre. Après la messe des familles, une petite équipe souhaite organisé un vin/thé/jus de pomme chaud à la sortie. Nous avons besoin d'un coup de main. Merci de vous annoncer au 079 400 11 18 par téléphone ou par WhatsApp. 

Saint-Sylvestre à 10h. Une fois n'est pas coutume, la messe du dernier dimanche de l'année tombe pile le 31 décembre. C'est la fête de Saint-Sylvestre patron de notre paroisse. Après la messe de 10h, nous organiserons un apéritif festif. Bonne volonté bienvenue.

Repas des bénévoles 2023.  Mardi soir 28 novembre, à la salle Saint-Sylvestre, une petite cinquantaine de personnes ont apprécié un excellent repas proposé par le Conseil de paroisse ainsi que des desserts maison toujours variés et succulents. Merci à toutes et tous. 

Repas paroissial 2024? Il y a un an, nous avons réuni 150 personnes dans la salle communale pour commémorer les 100 ans de l'orgue de Compesières. Serions nous capable d'organiser un repas paroissial en 2024 afin de réunir tous les amis de notre église de Compesières? Le défi est lancé. Qui le relèvera? (JFM)