Ce dimanche, la messe de 10h rassemblera à Compesières tous les paroissiens de notre Unité pastorale. C'est la messe de clôture de l'année scolaire, mais pas celle de l'année liturgique qui se termine fin novembre. C'est aussi le dimanche de la graine de moutarde...

La collecte de ce dimanche est recommandée par notre diocèse, via Caritas Suisse, pour les réfugiés, dont c'est la Journée mondiale le 20 juin, et le tiers monde, qui est à nos portes aussi bien qu'au fin fond de l'Afrique.  (Correction du 14 juin:) La quête de ce dimanche est destinées à financer les activités de notre Unité pastorale. 

Un apéritif suivra sur le parvis de l'église si la météo le veut bien.

Notez que le dimanche 30 juin, la messe de 10h sera animée par les clarinettistes de Plan-les-Ouates. Les horaires des messes pour l'été sont là.

As-tu fait ta prière ce matin, ai-je demandé à un petit enfant? A ma grande surprise il m'a répondu oui pour aussitôt me lancer un défi: "Ce matin j'ai demandé de ne pas aller à l'école..." Ah la quête de l'omniscience sans efforts. La dérive originelle - goûter du fruit de la connaissance - est toujours tellement tentante. 

A un autre plus âgé, j'ai dit: Tu fais quatre heures de gymnastique par semaine. Combien d'heure passes-tu à entraîner ton esprit, à apprendre l'art des relations sociales, à savoir dénouer les conflits, tendre la main à un être dans la peine, à surmonter tes peurs et tes angoisses? 

Ne sommes-nous pas tous peu ou prou comme ces petits enfants. Nous faisons de la gym, du sport, du fitness. Suffit-il d'avoir un.e coach, un.e psy pour être bien dans sa peau, bien avec soi-même et les autres et vivre ensemble dans la paix, la justice, en parfaite harmonie? 

Au premier de ces enfants, je lui ai répondu que sa demande remontait à la nuit des temps. Connais-tu l'histoire d'Eve et d'Adam? Non? La voici en quelques mots. Et tu verras que ta prière, les deux premiers humains sur terre ont voulu la réaliser. Ils vivaient donc au paradis, un pays, dit-on, plein de couleurs, de fruits, de gourmandise, de rivière et de cascades fraîches de prés fleuris et d'animaux qui vivaient en bonne compagnie. Il y avait au milieu du jardin deux arbres magnifiques. Sur le tronc un panneau disait Interdit de cueillir et de manger`

Interdit interdit. qui a bien pu clouer ce panneau sur ces deux arbres. se disaient Adam et Eve. Selon le livre où cette histoire est écrite, ils étaient les premiers humains sur la terre. Ils se demandèrent si les singes leur avaient fait une farce ou un quelconque autre animal qui en ce temps là babillaient avec l'insouciance des gamins dans un préau.

L'histoire raconte que l'un d'eux, un serpent, accroché aux branches, coula sa tête à la hauteur du visage des deux humains et qu'il leur aurait dit: "Pas du tout, le fruit de l'arbre de la connaissance était succulent. Goûtez vous verrez..." Il goûtèrent et virent qu'ils étaient nus et qu'en fait de connaissance ils ne savaient pas grand chose.  Le serpent leur avait raconté la première fake news de l'histoire. 

- Bref, dépêche toi de t'habiller, il te faut arriver à l'heure à l'école!

Comme chacun sait, l'histoire ne s'arrête pas là. L'extrait de ce livre, lu dimanche dernier, fonde une autre énormité: la femme ne serait pas l'avenir de l'homme, elle serait cause de sa chute...

A bien lire le texte de la Genèse, Dieu ne condamne pas la femme mais le serpent. Comment donc en est-on arrivé à cette iniquité? Quelle responsabilité porte depuis des siècles les hommes d'église à ce sujet? Il est vrai que le grain ne tombe qu'une fois sur quatre dans la bonne terre...