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Visite à une vieille dame

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703794EE-2849-4BE0-975B-6F10456FB6D3.jpegIl observe un silence : « Et puisque l’on est là, on cherche comment faire pour aider. Parfois, on ne peut rien faire. Parfois, c’est juste saluer les gens dans la rue. Rien de plus. Mais c’est déjà beaucoup. »

Ces mots concluent un bref portrait de Mgr John MacWilliam évêque de Laghouat (un territoire qui couvre trois quarts de l’Algérie) publié ce jour dans le quotidien La Croix. Je le cite cet article car cette simple attention aux autres - une visite d’une vieille dame par deux visiteuses de notre paroisse - m’a valu un téléphone plein de reconnaissance cette semaine.

« Tu ne sais pas combien la visite de ces deux dames au nom de la paroisse m’a profondément touchée et rendue heureuse », me dit la vieille dame qui, à passé 90 ans, garde une belle vitalité et un caractère bien trempé. Elle est veuve depuis pas mal d’années. Elle a des enfants qui la voient régulièrement, lui téléphonent tous les jours, qui ont leur vie aussi. Elle sort un peu encore, mais sans doute ressent-elle ce venin de la solitude, de la tasse de thé, seule sur la table, de cette assiette, d’une paire de couverts, le midi, le soir, presque tous les jours.

Elle ne peut plus trop se rendre à l’église. Alors la visite de ces deux dames et les informations qu’elles lui ont transmises sur la paroisse l’ont remplie de joie. La vieille dame n’est évidemment pas connectée, mais elle reçoit le Feuillet d’information mensuelle de l’Unité pastorale et son supplément des paroisses de Veyrier, Troinex et Compesières. 

Plusieurs personnes rendent des visites à des proches, à des voisins, invitent des personnes seules. Sans bruit, sans grand étalage. J’aimerais que ses visiteuses et visiteurs le fassent plus souvent au nom de la paroisse et diffusent à leur tour les nouvelles de notre communauté. 

« Et puisque l’on est là, on cherche comment faire pour aider. Parfois, on ne peut rien faire. Parfois, c’est juste saluer les gens dans la rue. Rien de plus. Mais c’est déjà beaucoup », dit John MacWilliam. (JFM)

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