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Donne-nous nos calories quotidiennes…

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A1E6C201-ACB3-4791-9254-C07FFEFCAA41.jpegIl y a plusieurs générations qu’ici, on ne craint plus la famine. Le pain quotidien est beurré, confituré, normalisé, bardé de toute sorte de labels (nutriscore, écologique, social, etc) affichant les logo bio, pernette, Max Havelaar et autres fourchettes vertes. Bref nous mangeons bien et nous mangeons sain. Tout au plus reportons-nous la prière que Jésus nous a apprise à tous les humains qui peuplent la terre - bientôt hui milliards - dont nous savons qu’ils n’ont pas tous leur pain de ce jour.

Aujourd’hui ce qui nous inquiète n’est pas notre pain quotidien, mais la pénurie annoncée d’autres calories, celles qui nous chauffent l’hiver venu et parfois nous rafraîchissent en été. 

Le Conseil fédéral a présenté cette semaine son plan pour faire face à de possibles coupures ou restrictions de notre consommation énergétique cet hiver, en raison de l'agression armée russe contre l'Ukraine qui fait monter les prix et qui pourrait bien provoquer quelques pénurie cet hiver.

Quatre scénarios sont envisagés. Dès le premier niveau, la population sera invitée à baisser d'un degré le chauffage des appartements. Un degré en moins, c'est cinq litres de mazout économisé sur cent litres consommés, nous annonce-t-on. Passer de 20 à 19 degrés, ce n'est pas la mort. Il suffit d'enfiler un pull. 

L’alarme du Conseil fédéral concerne tout le monde, y compris notre paroisse de Compesières

Si nous devons réduire la température dans nos appartement, pouvons-nous continuer à chauffer notre église à 13 degrés tout l'hiver et plus lors des cérémonies? Ne devrions-nous pas au sein de notre UP envisager de fermer un ou deux sanctuaires et simplement les maintenir hors gel?

Jusqu'en 1954, l'église de Compesières n'étaient chauffées que par un poêle qui n'était allumé que les dimanches. Même chose avec l'installation de chauffage électrique qui a été remplacée en 2007 par un chauffage au gaz. Durant toutes ces années, sans chauffage - l'eau gelait dans le bénitier - le bâtiment n'en a pas excessivement souffert. Ni l'orgue bâti en 1922 d'ailleurs ni l'organiste d'alors qui a vaillamment affronté les frimas. 

Que faire? J’attends vos propositions. N’attendons pas le mois de novembre pour décider. 

Dans une tribune publiée dans Le Journal du dimanche, les patrons des trois énergéticiens français (TotalEnergies, EDF et Engie) appelaient les Français à réduire « immédiatement » leur consommation de carburant, de pétrole, d’électricité et de gaz. Samedi, 84 autres dirigeants d’entreprises ont appelé à une sobriété organisée. En clair, l’octroi de tickets de rationnement de chauffage. Plus vous êtes petitement logés ou nombreux dans le même appartement, plus vous aurez chaud.

J'ai déjà interpellé le Conseil de paroisse et le comité de gestion de l'UP à ce sujet. Cela a jeté un froid. A suivre (JFM)

 

A lire aussi: Combien de tonnes de CO2 à Compesières?

Pour celles et ceux qui voudraient en savoir plus:

S’engager pour le climat, guide pratique pour les paroisses, une publication de oeku.ch une association soutenue par la Conférence suisse des évêques et Action de Carême. 

Le site écoeglise.ch, un réseau oecuménique suisse romand pour le soin de la création. 

Le site Églises vertes qui concerne plutôt la  France

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