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Profession de foi

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Pentecôte, cinquante jours après la victoire de Jésus sur la mort, promesse de notre propre résurrection, Pentecôte est la fête de la troisième personne de la trinité divine et de la création de l’Eglise. Le Dieu des chrétiens est unique, mais Il s’est révélé en trois personnes: le père, le fils et l’esprit saint. C’est ce que nous proclamons dans le Credo (mot latin qui signifie je crois). Le Credo est notre profession de foi

La confiance, la foi en Dieu n’est pas compliquée (relisez le sermon sur la montagne), c’est notre raison humaine, notre souci de comprendre, bien limité, qui parfois met des mots savants sur des choses simples. Il suffit de regarder un petit enfant. Sa confiance est intacte, il joue spontanément avec des petits camarades inconnus, sans besoin de parler. Ensemble ils découvrent le monde, émerveillés de leurs courses, de leurs pirouettes, de leurs oeuvres, de leurs embrassades.

Comment dire notre confiance en Dieu avec des mots d’aujourd’hui? Cette question, Claude Magnin, directeur de la chorale et membre du Conseil de communauté, l’a posée à notre curé d’aujourd’hui, Giovanni. Qui lui a envoyé une dizaine de textes. La suite de cet article est rédigé par Claude à qui le rédacteur de ce site a demandé de s’en expliquer. 

«  Au terme de la liturgie de la parole, dans la célébration eucharistique, l'Eglise a placé notre profession de foi; quoi de plus normal que de proclamer notre foi, à ce moment, signe de notre adhésion à cette Parole, signe de notre volonté de la mettre en pratique dans notre quotidien, et qui devrait s’exprimer ensuite dans la prière universelle.

Malheureusement, cette profession de foi (que ce soit le symbole des apôtres ou le symbole de Nicée-Constantinople), qui nous est proposée par l’Eglise, est exprimée dans un langage assez obscur pour « le fidèle" d’aujourd’hui, relevant de définitions conciliaires et résultant de débats "biblico-théologiques" bien imperméables pour nous aujourd’hui.

De plus, cette profession de foi est  « récitée", la plupart du temps "marmonnée" alors qu’elle devrait être PROCLAMEE comme d’ailleurs toutes les parties non-chantées de la liturgie: ainsi en va-t-il du "Notre Père", ou de la proclamation après la consécration: "nous rappelons ta mort…nous attendons ta venue dans la gloire » (autre « profession" de foi) ou de la doxologie: par lui, avec lui….tout honneur et toute gloire . Autant de passages de notre liturgie qui devraient aussi être proclamés et non récités.

Alors, pour nous permettre de mieux actualiser notre profession de foi, je sais qu’il existe de nombreux textes proposés par des commissions liturgiques (pas tous d’égale valeur, je le concède) qui, dans un langage actuel, redisent notre foi, souvent partiellement, en mettant l’accent sur l’une ou l’autre des valeurs de l’évangile. En le mettant sur le feuillet du dimanche, et en le lisant ensemble, nous pourrons alors peut-être mieux l’habiter et le proclamer.

Voilà pourquoi, parfois, en dehors des credos que nous chantons dans le répertoire de notre chorale, il se peut que nous soyons invités à lire une profession de foi plus abordable et dans un langage plus actuel.  

Compesières Info ouvert à toutes et tous

Ainsi se termine le texte de Claude, que je remercie de sa contribution. L’occasion de rappeler que Compesières Info est ouvert à vos contributions. Point besoin d’être savant ou de bien écrire, vous pouvez envoyer une photo avec une petite légende, une prière qui vous a touché et dire en deux mots pourquoi. A tout bientôt ici ou là.

Nous publierons au fil des prochains jour les propositions de nouveaux credos. Bonne Pentecôte!

 

 

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