Qui emmènera une personne âgée à la messe ce dimanche à 18h à Compesières ou lui rendra visite recevra un ticket pour le paradis sans passer par la case purgatoire!

Si, si. C'est écrit noir sur blanc dans un article publié le 18 juillet sur le site Cath.ch, annonçant la Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées, ce 28 juillet. 

"Comme chaque année, les fidèles qui participeront activement à la Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées, le 28 juillet 2024, pourront recevoir une «indulgence plénière». Selon la foi catholique, cette indulgence permet, en cas de mort, d’aller directement au paradis sans passer par le purgatoire."

Voilà qui va faire tousser nos amis réformés qui le sont devenus précisément en raison d'une pratique extensive des indulgences qu'on pouvait même acheter, les fonds allant à réaliser la folie des grandeurs du pape Jules II, dont la basilique St Pierre de Rome. 

L'an prochain, c'est le Jubilé 2025 à Rome: les indulgences plénières vont tomber comme pluie sur la cérémonie des Jeux Olympiques. La grogne des protestants et de bien d'autres risque de s'amplifier si aucune pédagogie n'est déployée pour expliquer cette tradition des indulgences.

L'avez-vous vu cette cérémonie d'ouverture? Un peu longue sans doute. Mais quelle inventivité, quelle audace de nos voisins ou du moins des plus branchés d'entre eux! Un vrai travail d'artistes. La France n'aurait pas été la France si quelques scènes sur Seine n'avaient pas choqué ou interpellé les plus coincés d'entre nous, enflammant évidemment quelques polémiques ardentes comme le feu électrique de la flamme olympique.

A ce propos, je vous propose de lire ces quelques remarques publiées sur X - Twitter - (et sous x) d'un avocat français, catholique et bien pertinent, qui signe sous le nom de Maître Eolas. 

Pour revenir à la Journée mondiale des grands parents, je tire cette citation du Message du Pape François à l'occasion de cette événement:

(...) " nombreuses sont les femmes et les hommes aujourd’hui qui cherchent leur épanouissement personnel dans une existence aussi autonome et indépendante que possible des autres. Les appartenances communes sont en crise et les individualités s’affirment ; le passage du “nous” au “je” apparaît comme l’un des signes les plus évidents de notre époque. La famille, qui est la première et la plus radicale contestation de l’idée que l’on peut se sauver tout seul, est l’une des victimes de cette culture individualiste. Mais lorsqu’on vieillit, au fur et à mesure que les forces diminuent, le mirage de l’individualisme, l’illusion de n’avoir besoin de personne et de pouvoir vivre sans liens se révèle pour ce qu’elle est. On se retrouve au contraire à avoir besoin de tout, mais désormais seul, sans aide, sans personne sur qui compter. C’est une triste découverte que beaucoup font quand il est trop tard. (...) "

Image: Adam et Ève au paradis dans un tableau de Lucas Cranach.

D'autres infos: Upca.ch,  églisecatholique-ge.ch,  Cath.ch,diocèse-lgf.ch, vatican.news. 

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