« Mai, mai, mai, Paris mai », la plus célèbre chanson de Claude Nougaro me trotte dans la tête. Allez savoir pourquoi. Elle dit mon âge. Elle n’est pourtant pas tout à fait de ma génération ni de ma culture. J’avais 14 ans en 1968 et avais décroché mon permis de conduire un tracteur. Etais-je encore un enfant de choeur? Dans l'âme, sans doute.
Pourquoi me trotte-t-elle dans la tête cette chanson? La proximité du joli moi de mai? Le sentiment de vivre un temps de bascule - dans trois ans, il sera trop tard, clame les experts du GIEC ? La traumatisme de la sauvage agression de l’Ukraine par le régime de Poutine - mais les Etats-Unis sont-la aussi blancs qu’ils le prétendent et les Européens ne sont-ils pas leur jouet? Comment arrête-t-on une guerre?