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Carlo Acutis et la rentrée à Compesières

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Ce dimanche 7 septembre, c'est la rentrée pastorale à Compesières. La messe est à 10h. Comme de coutume désormais, un apéritif convivial et amical prolongera ce moment mystérieux, divin, rituel, coutumier, irrationnel, sacramentel, guérisseur, miraculeux, intime, beau... What else?

Au fond qu'est-ce que la messe pour nous? Quel usage en avons-nous? Quel bien en recevons-nous? Que donnons-nous?

Au-delà de ces questions difficiles, celle-ci encore, qui nous accompagne dans le troisième âge, l'âge des rentiers, où nous sommes tous désormais, fidèles d'ici, à quelques exceptions près: Qu'avons-nous transmis? Que sera notre paroisse de Compesières dans un, cinq, dix, 20 ans, dans une génération, en 2050 pour citer ce marqueur climatique qui nous annonce l'enfer sur terre si nous ne parvenons pas collectivement à être plus sobres, sages et intelligents dans nos consommations. Et nous en sommes loin. 

- Ce n'est plus notre affaire? Vraiment?

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Ce 7 septembre, à Rome, le pape Léon XIV sanctifie Carlo Acutis. Ce nom vous dit-il quelque chose? Carlo, mort d'une leucémie à 15 ans, sera le premier saint "geek", disent, les gazettes un peu spécialisées en matière religieuse, le premier saint de l'Internet au point que d'aucuns en font déjà le saint patron du web. Vatican.news tient son saint du XXIe siècle

Très branché le Vatican! L'Eglise n'en oublie par les vecteurs plus traditionnelle. Elle édite un timbre à l'effigie des saints, des images que Carlo a largement diffusé dans sa courte vie sur le web, à une époque où Facebook n'était pas encore inventé.  A Genève, l'Eglise catholique n'a plus les moyens ou le courage ou l'audace d'afficher sur les murs de la ville les saints du jour (serait-ce contraire à la loi sur la laïcités?) .

Et nous qu'affichons-nous? Plus d'images dans notre église qui semble figées dans sa mise des années 50. 

Une profusion d'articles, de vidéos sur le nouveau saint. En voici un publié par le journal La Croix le 5 septembre. Il explique l'ascension de cet adolescent à la sainteté, mieux que le prix Nobel, quoiqu'aujourd'hui moins connu. L'histoire interpelle et peut heurter notre rationalité. Mais voilà, nous dit-on, que son histoire rencontre les angoisses des jeunes d'aujourd'hui.  L'article est à lire ici

« Lorsque l’existence est amoindrie par la maladie ou que la sentence finale de mort a été prononcée, il faut choisir de se conformer à la volonté divine. C’est un excellent exercice pour s’unir intimement à la Passion », aurait écrit l’adolescent, cité par sa mère, Antonia ​Salzano, dans Le Secret de mon fils, Carlo Acutis. Comment il est devenu saint (2). « Je meurs heureux parce que je n’ai jamais passé une seule minute de ma vie sans avoir pensé à l’éternité », aurait-il encore dit, selon son biographe et le postulateur de sa cause, Nicola Gori. L’adolescent meurt le 12 octobre 2006, après avoir demandé à être enterré à ​Assise, où il aimait se rendre en ​vacances. Son corps est exhumé en 2018 et exposé depuis lors dans l’église Sainte-Marie ​Majeure, transformée en sanctuaire.

 

J'ajoute cette réflexion d'un journaliste genevois bien connu Michel Danthe. A 61 ans, il a entamé des études de théologies, tient un blog sur cath.ch et se frotte à des questions et des traditions difficiles qui heurtent ses origines protestantes. Voilà ce qu'il écrit sur le saint du jour

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