De l’extrême onction au sacrement de la tendresse... Les mots ont leur sens et leur poids. Longtemps l’Eglise catholique a réservé le sacrement de la tendresse de Dieu aux mourants, d’où la désignation sacrement des malades ou sacrement des mourants. Sans doute une réminiscence de ces prêtres égyptiens qui recevaient le dernier souffle des vivants sur l’ânkh, la crois ansée, le symbole de la vie éternelle, de l’immortalité dans l’autre monde.
Les symboles ont la vie dure. Les gestes, magiques ou identitaires, aussi. Tremper les doigts dans un bénitier et se signer, par exemple.