Nous serons 34 et peut-être quelques-uns de plus ce dimanche à La Pati, à Compesières. Celles et ceux qui ne se sont pas inscrits peuvent venir à l’apéritif que nous nous offrirons mutuellement avant de déguster qui la fondue qui les lasagnes en ce dernier jour d’ouverture de la patinoire éphémère de Compesières. Et pourtant le monde n’est plus tout à fait comme avant.

Le maître de la Russie et ses obligés ont décidé de mettre l’Ukraine au pas, par la force des bombes: l’Ukraine qui refusait la neutralité, qui croyait pouvoir rejoindre l’Union européenne et l’OTAN, son bouclier armé; l’Ukraine, le berceau de la Russie, l’Ukraine qui lui a donné la foi en Jésus Christ, version orientale ou orthodoxe. Une normalisation tragique, peut-être lourde de conséquences, que nous regardons impuissants sur nos smartphones, à la télé.

Qui est prêt à mourir pour l’Ukraine? 

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D’ici au 9 mars, (date du prochain Conseil de paroisse de Compesières), il va s’ en passer des choses dans le monde. La tension sur le front de l’Ukraine aura-t-elle diminuée? Les Suisses rentreront-ils le sac à dos plein de médailles des Olympiades de Pékin? (Des JO hors sol, contrôlés, contraints par la pandémie et la folie d’un parti communiste, véritable Big Brother, qui surveille 1,4 milliard d’être humains)

Genève n’aura pas inauguré son Salon de l’auto, tué par le virus et par la fin du moteur à explosion, mais aura vécu la première messe catholique à la cathédrale Saint-Pierre depuis 1535. A noter que le célébrant, l’abbé Pascal Desthieux, va abandonner d’ici le mois de juin son poste de vicaire de l’évêque de Lausanne Genève et Fribourg à un ou une laïc encore inconnu… 

Et, ici, à Compesières, la plus petite des cinq communautés de l’unité pastorale Carouge Salève Acacias, que se passera-t-il?

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Janvier est passé. Adieu les "bonne année", les "santé, prospérité", les bonnes résolutions, genre  Veganuary ou  Dry January (un mois juste pour ton foie, clame dryjanuary.ch. Et ta foi?), les jours et les mois sans, que les prêcheurs de la simplicité volontaire ont emprunté à la tradition chrétienne de l'ascèse, du Carême ou du vendredi maigre.

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