Un être humain sur six est catholique dans le monde (1,34 milliard fin 2019, 15,41 millions de plus que l'année précédente). Dans notre petite paroisse de Compesières, 1200 personnes sont baptisées selon le fichier catholique de l’Eglise de Genève; 18’000 dans notre Unité pastorale qui regroupe Carouge, Acacias, Troinex, Veyrier et Compesières; 180’000 à Genève. Les statistiques sont ce qu’elles sont. La réalité est autre. Compesières compte moins de 50 pratiquants réguliers, soit 4%.

Combien parmi ce milliard de catholiques croient que Jésus est le fils de Dieu, qu’il est ressuscité d'entre les morts et qu’il travaille via l’esprit saint à notre salut, c'est à dire qu'il fait de nous des doux, des justes, des pacifiques, des consolateurs, des solidaires? Combien? Dieu seul le sait. Sur terre, la foi va et vient. Ces derniers temps, ici, elle s’en est allée au point que les humains qui en croient à rien sont désormais majoritaires. 

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Dimanche 30 janver à 17 heures, l’ensemble orchestral Sinfonnieta de Genève se produira à Compesières. Au programme Sibelius, un compositeur finlandais, 2 pièces de Kuolema, la Suite « Le roi Christian II » et son concerto pour violon. L’entrée est libre. 

Ce dimanche à 10h, on fêtera la Chandeleur et on dégustera des crêpes après la messe à la salle Saint-Sylvestre. Cette année la crèche a joué les prolongations car, ici comme au Mexique*, on se souvient que la Chandeleur tombe 40 jours après Noël. La quarantaine, ca ne vous dit rien?

A l’une ou à l’autre de ces manifestations ou aux trois, pourquoi pas, venez nombreux!

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L’unité pastorale de Carouge Salève Acacias - le Salève regroupant les paroisses de Compesières, Veyrier et Troinex - accueille sur son territoire, depuis des lustres, la seule église arménienne de Suisse, Saint Hagop . Cette année, c’est en cette église construite en béton et en briques sur le plan traditionnel de la croix grecque qu’une poignée de fidèles ont prié pour l’unité des chrétiens et mesurer combien les rites de chacun et les accents de sa bonne nouvelle ont fait de l’église du Christ un patchwork, dont les pièces déchirées, recousus, décousus, reprisées reflètent au fond bien le monde des hommes, où le plus fort généralement impose sa loi, ses choix, son poids. 

Chaque petit geste, compte a dit le père Goosan Aljamnian, dans un français un peu trop écorché pour être audible. L’homme d’église sous sa capuche noir a prêché, au fond mais sans prononcer le mot, la sobriété heureuse, fort en vogue aujourd’hui dans les courants verts qui nous promettent comme d’autres naguère des lendemains qui chantent. 

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