Comment expliquer le mercredi des cendres à une maman de bientôt 50 ans, dont les souvenirs de catéchisme sont évanescents? Vous vous êtes déjà sûrement trouvé dans cette situation. Trois solutions alors:

Messe du mercredi des cendres, ce mercredi 14 février, à Compesières à 19h30 et entrée en Carême dimanche 18 février à 10h. Avec la chorale et un apéro en prime!

1) Jouer l'éviction en déviant la conversation dans le genre:  "A propos, demain c'est toi qui viens me prendre ou c'est moi?"

2) Avouer son embarras et, lex yeux au ciel façon de dire non mais c'est pas possible d'en savoir si peu, balbutier que nous sommes poussière et que nous redeviendrons poussière 

3) Tenter une explication plus savante... 

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Ce n'est pas tous les jours dimanche. Pourtant, les participants à la célébration oecuménique de dimanche dernier à Compesières garderont sans doute un souvenir lumineux de voir côte à côte - ce n'est pas une première - un prêtre, Jean-Marc Lacreuze, un pasteur, Blaise Menu, et Gossan Aljanian, prêtre de l’Eglise arménienne Saint Hagop à Troinex, concélébré et dire merci pour ce Dieu qui s'est fait proche au point de devenir un des nôtres, né d'une femme, comme tout un chacun, qui a vécu au temps de Ponce Pilate, légat de l'empereur Auguste dans la région de Jérusalem... La suite vous la connaissez, c'est le credo chrétien... 

Qu'est-ce qui nous sépare donc encore? Quelques détails sans doute, dont le diable et les dévots font leur margarine.

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Comment se nourrir du Synode des évêques dans notre paroisse de Compesières? Comment répondre aux questions laissées en suspens à Rome dans notre unité pastorale de Troinex, Veyrier, Carouge et Acacias, dans l'église à Genève - il faudrait écrire dans les églises à Genève et dans le monde, car notre marche dans les pas du Christ et des humains admirables est commune?

Comment poursuivre activement notre écoute les uns les autres et notre conversion pour la paix et la justice ici, pour la paix et la justice partout?

Comment pouvons-nous concrètement faire évoluer nos cérémonies dominicales pour que les graines semées par le Synode germent et transforment nos églises (bâtiment et communautés) en jardin, un jardin où l'on jardine un monde plus juste et plus solidaire, plus confiant aussi?

Le Christ au sortir du tombeau n'a-t-il pas été vu en jardinier? Utopie? A nous de répondre!

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