« Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. » Dieu n’y va pas par quatre chemins.dans l’Evangile de ce dimanche 26 juin. Aux travailleurs tout entier occupés par leur labeur au point de frôler le bun-out,  il dit: « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. ». Au plutôt bien logés, bien assurés, bien nourris que nous sommes peu ou prou tous dans notre pays, il dit encore: « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. »

Qui sont les fils de l’homme aujourd’hui?

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Combien sont-ils les jeunes adolescents, les 12-16 ans, dans notre paroisse? Une petite quarantaine si j’en crois le fichier catholique qui dénombre 1280 catholiques à Compesières. Pas un ne fera sa confirmation en 2022.

Cette année, la cérémonie rassemblera ce dimanche de Pentecôte onze ados de notre Unité pastorale Carouge Salève Acacias, à 16h30 en l’église Sainte-Claire. On dira que les chrétiens sont le levain dans la pâte et qu’il n’en faut pas trop pour gonfler le pain…

Il se trouve que ce samedi estival, un mariage a eu lieu à Compesières. Daniel, l’époux, vient de Savièse et a emmené son curé pour bénir son union avec Leah. Elle habite Genève mais est membre d’un groupe de musiciens de la région de Saint-Prex, GJ-Cabana.

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Enfin diront les Genevois, adeptes des grands ponts! L’an prochain l’Ascension sera enfin une fête égalitaire. Enfin presque. Les écoles d’ici seront fermées le vendredi qui suit l’Ascension, offrant aux hédonistes du bout du lac un mois de mai à la française, perlés de congés. (À noter qu’en Italie, l’Ascension n’est pas un jour férié)

Que fêtons-nous au fait à l’Ascension? Qui le sait-on encore? Même La Tribune de Genève se le demande et nous renseigne. Pas celle des avions qui nous emmènent quelques jours au bord de la mer? Quoique l’imagerie populaire et les artistes d’antan ont fidèlement reproduit un Christ en gloire qui s’élève dans les nuées, un vrai Foudre béni version Tintin

Hier j’ai tenté ma chance auprès d’un garçon de sept ans. Ça vous est sans doute déjà arrivé.

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