Nonante mille bébés sont nés en Suisse l'an dernier. Un record depuis 1972, dit la RTS. 89'402 naissances exactement dit StatistiqueSuisse, combien de réjouissances familiales? Nonante mille nouveaux-nés, ce sont des époux et des épouses, des partenaires ou des compagnons qui soudain sont nés parents, comme nous l'ont signalé il y a peu des parents nouveaux-nés, heureux d'annoncer la venue au monde de leur enfant.

Un bébé nait, deux parents naissent, parfois des frères et soeurs aussi et des grand-parents, sans compter les tantes et les oncles, les cousins et les amis de tous ces gens qui se réjouissent. 

L'Eglise catholique, qui traverse les siècles depuis bientôt 2000 ans non sans quelques heurs, regarde le temps long. Elle publie ces jours son nouveau Guide pastoral du mariage. 

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Les voi.x.e.s de Dieu sont impénétrables. Qui connaît Fabienne Gigon? Les usagers du Centre de catéchèse sans doute et es paroissiens de Notre-Dame, où elle est animatrice pastorale après avoir enseigné la chimie au collègue André-Chavanne durant dix ans. Notre évêque Charles Morerod vient d'en faire sa représentante au bout du lac, en nommant la jeune femme 38 ans présidente de la région Genève. Ce n'est pas la première femme a remplacer un vicaire à la tête d'une région dans le diocèse de Fribourg, Genève et Lausanne *. C'est en soi une petite révolution. Plus grande que la première messe à la cathédrale depuis 1535? L'avenir le dira. 

En tant que président du Conseil de la petite paroisse de Compesières - 1200 catholiques sur le papier parmi les 180'000 baptisés du canton - je félicite Fabienne Gigon et me réjouis de l'accueillir à Compesières. Elle nous dira mieux que les communiqués de presse qui elle est et qu'elles seront ses tâches - et ses responsabilités ces cinq prochaines années.

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La paroisse de Compesières a pour saint patron Sylvestre. Sylvestre fut pape, dit la notice que publie ce matin le site de l’Eglise catholique de Genève, et le premier saint à n’être pas martyr, à ne pas mourir pour sa foi pour avoir défendu jusqu’au bout sa liberté de conscience. Le dernier saint de l’année est peu connu, bien que son nom soit associé aux fêtes qui marquent le passage à une nouvelle année, dont l’origine remonte à la nuit des temps. On boucle donc ses comptes et on s’encourage à être meilleur, plus fort, plus solidaire, plus aimant l’an prochain…

C’est ce que je vous souhaite. Plus aimant surtout, car tout est là: plus on aime, plus on est solidaire, fort et donc meilleur. Non? 

La photo est celle de Compesières hier, dont le château est illuminé par François Charles de la maison genevoise Lumens8. D’autres photos ici.

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