Reverrons-nous des catéchistes dans notre paroisse de Compesières?

Il n'y a pas si longtemps des mamans, devenues grands-mamans, consacraient quelques heures de leur temps pour transmettre aux plus jeunes la vie de Jésus, les belles histoires de la Bible, la promesse qu'une vie libre, attentive aux autres et sans peur est possible dans notre monde malgré les soucis, les menaces, les copains qui ne sont pas toujours sympa ou qui sont même parfois franchement méchants. 

L'été tire gentiment à sa fin. Quelque 80’000 élèves ont commencé l’école publique à Genève. Combien de jeunes (et de moins jeunes) catholiques vont entamer ou poursuivre leur formation culturelle sur le christianisme et le catholicisme, leurs origines, leur vie, leurs valeurs et leurs oeuvres? Le rapport annuel de l’Eglise de Genève ne publie aucun chiffre au sujet de la catéchèse. Le Service catholique de catéchèse non plus. 

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Les petits Genevois ont repris le chemin de l’école avec une semaine d’avance. Ils auront en compensation deux semaines de vacances à Pâques et un grand pont à l’Ascension. Pas sûr que les quelque 7800 professeurs de l’enseignement public de notre canton, étroitement surveillés sur le plan de la laïcité, n’expliquent à leurs quelque 80’000 élèves que ces dates renvoient à un calendrier chrétien vieux de deux millénaires. 

Rentrée aussi dans notre paroisse de Compesières. Le Conseil de paroisse se réunit le 29 août à 18h15 à la salle paroissiale avec un menu assez chargé (cliquer sur le lien pour accéder à tous les documents de la paroisses). La séance est publique. 

La rentrée de notre Unité pastorale aura lieu dimanche 28 août à 11h à Carouge. La messe sera dédiée aux bénévoles et sera suivi d’une présentation de leurs engagements et d’un pique-nique. Votre présence sera appréciée. 

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Le document fera-t-il date? La synthèse rédigée par la conférence des évêques suisses dans le cadre du synode 2023 ne fait pas dans la demi-mesure. Les dérives et manquements de l'Eglise catholique apparaissent au grand jour. Son effacement de la scène publique aussi. Elle reconnaît ce qui est un fait depuis plusieurs années: l'Eglise ne compte tout simplement plus dans le débat national. Ils sont rares les clercs - prêtres ou évêques - à être invités dans un débat de politique générale. On les convoque lorsque des accusations d'abus et d'emprise défrayent la chronique. Quant aux fidèles, ils ne sont plus qu'une poignée, vieillissants. 

Il faut lire avec attention la rapport suisse pour le synode des évêques 2023. Un état des lieux lucide qui pose plein de questions, y compris au plan local.

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