L’Ukraine, martyrisée par le dictateur Poutine, a donné une actualité grave à la première messe catholique dite depuis 486 ans à la cathédrale Saint-Pierre de Genève, devenue temple réformé en 1535. Une minute de silence, une prière pour un cessez le feu, pour la paix. Quoi d’autre?
Les protestants présents et muets, nonobstant les mots d’accueil du président de la paroisse de Saint-Pierre, ont été invités à la communion, une ouverture passée presque inaperçue. Le site de l’église catholique de Suisse publie les photos de l’imposition réciproque des cendres des deux amis à l’origine de cet événement historique: l’abbé Pascal Desthieux, vicaire à Genève de notre évêque Charles Morerod, et le pasteur Emmanuel Rolland, désormais « vicaire » de l’église protestante de Genève.
Des photos de pasteurs en noir recevant l’hostie consacrée par un prêtre en violet, aucune. Aucune publiée.