Que reste-i-il des traditions chrétiennes dans notre monde? Chaque année, la même question et la même réponse: Noël (et, mais de moins en moins, le calendrier des vacances)
Noël. Non pas les lumières qui brillent partout et égaillent, dans cet hémisphère nord, la longue nuit, ni même les étoiles qui scintillent au-dessus des cimes enneigées (et qu’un précieux télescope veut observer de plus près), pas les cadeaux non plus, qui, dit-on, remonte aux étrennes romaines, connus dans toutes les traditions, de la Saint-Nicolas au jour des Rois, pour entretenir ou réparer les bonnes relations, taquiner la soif des enfants et leur ravissement. Ni Chalande, le Père Noël d’ici. Non, ce qui reste de Noël, c’est la crèche que François - Saint François d’Assise - dit la tradition, a créée un beau jour au temps où les chevaliers rêvaient de croisades.
Cette tradition se perd aussi chez nous. Il n’y a plus beaucoup de vitrines qui exposent la nativité de Jésus, l’incarnation de Dieu, comme dit le catéchisme de l’église catholique. Sa lecture nous confronte avec des vérités que nous avons bien de la peine à croire et à transmettre, sauf exceptions.