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Rechercher : Vogue

  • Vogue et véraison

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    …  la tente blanche, les stands des longeoles, celui des saucisses, des boissons, des raclettes, des gâteaux des paysannes, du tire-pied. Ah si, un nouveau site internet tout de noir vêtu, mais pas de pots de la vogue ni de course de brouettes et un service communal de recyclage de la vaisselle. Tiens, le bar des anciens a retrouvé sa place sous les marronniers. 

    Pas de messe non plus. Depuis la renaissance de la manifestation en 1948, il n’y en a jamais eu. Quelle est l’âme de la vogue aujourd’hui? Une bande de garçons qui profite de l’aide de quelques copin.e.s pour le seul profit du groupe? La perpétuation d’une tradition à inscrire au patrimoine immatériel de l’humanité?


    A Compesières, la messe est célébrée ce 14 août à 18h et à Carouge le 15 août à 18h30.


    Pourtant la vogue du 15 août est la fête votive de Bardonnex, celle de la sainte patronne du village, Marie, mère de Dieu, confessent les catholiques, ce qui est une des divergences qui les séparent de leurs frères réformés. D’où la fête du 15 août.

    Jusqu’à la conquête du pays par les Bernois appelés par les réformés genevois au XVIe siècle pour défendre la Rome protestante, il y avait une chapelle et une paroisse à Bardonnex (dont l’emplacement est controversé: près de la maison forte ou au chemin Babel). Quand les Bernois furent repartis en Pays de Vaud et les Savoyards, dont saint François de Sales, eurent reconquis les marges genevoises, la paroisse de Bardonnex fu fusionnée avec celle de Compesières.

    BF9E0175-F410-4EF2-BE9E-9313305A01B1.jpegSur le site de la vogue de Veyrier, on trouve un historique intéressant sur cette dénomination de vogue commune au pays des Allobroges, qu’au sud on appelle fêtes votives (nous dit Wikipedia) et au nord abbaye ou bénichon, nous dit le site  francaisdenosrégions.com, une forme à mettre en rapport avec le mot bénédiction (cliquer sur la carte pour l’agrandir).

    //Citation du francaisdansnosregion: la variante abbaye (qui désigne une société de tireurs, dont le concours de tir donne lieu à une fête de village) dans le canton de Vaud, et la forme vogue dans le canton de Genève. Pour en savoir davantage sur ces trois mots, v. le Dictionnaire suisse romand d’A. Thibault; vous pouvez aussi les chercher dans la Banque de données lexicographiques panfrancophone, volet Suisse romande. Sur le reste du territoire où, en France, l’on parlait naguère des dialectes francoprovençaux, on retrouve également la forme vogue (tout comme à Genève), emblématique, d’après les dictionnaires de grande consultation, de la région de Lyon d’où il est originaire (il y est attesté dès 1640, avec le sens de « fête patronale »//.

    Pour revenir la véraison, elle illustre assez bien l’humeur ambiante à une semaine de la rentrée des classes. Il y a ceux qui sont des rouges et tout impatient de recommencer l’année et ceux qui sont encore vert et opaque et qui goûtent la torpeur estivale. 

    La rentrée pour notre paroisse de Compesières, c’est…

    … ce lundi 15 août la commission tripartite chargée de faire avancer le dossier Orgue 21.

    … le 25 août pour la chorale Salève Compesières qui préparera notamment le concert du 100e anniversaire de l’orgue les 19 et 20 novembre.

    … la fête des bénévoles, organisée par François Baertschi, l’agent pastoral qui succède à Isabelle Hirt, qui aura lieu dimanche 28 août dès 11h à l’église Sainte-Croix de Carouge.

    La rentrée, c’est encore le lundi 29 août, date du prochain Conseil de paroisse, dont l’ordre du jour sera mis en ligne lundi 15 août ici

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    Sommes nous tous en véraison, ce processus qui donne des couleurs et de la transparence au raisin? La maturité est proche. Les vendanges seront précoces cette année. Les baies assoiffées. Les plus exposées au soleil flétrissent. Quel vin tirera-t-on de 2022? Ainsi en va-t-il du monde d’ici et d’ailleurs.

    A Bardonnex, la vogue du 15 août a des odeurs de rentrée. La fête a retrouvé la place de Brunes. Rien n’a changé ou presque…

  • 15 août: Vogue, Dormition, Assomption

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    Dans la tradition orthodoxe, la 15 août est la fête de la dormition de Marie. Dans la tradition catholique, cette fête est nommée Assomption. Nos frères protestants ne commémorent pas cet événement qui n’est pas raconté dans les Évangiles. Je vous donne à lire cette méditation, que nous propose Bénédicte Rollin, de la communauté des religieuses de l’Assomption de Vilnius (Lituanie). Publié dans le journal La Croix de ce vendredi, elle me paraît éclairante sur ce qu’est cette fête qui marque un jour férié dans les pays et les cantons « catholiques ».

    Comprendre
    La fête de la Dormition de Marie (selon l’orthodoxie) ou de l’Assomption est née à Jérusalem au IVe siècle, a été établie dans l’Empire d’Orient dès le VIe siècle, et en Occident à partir du VIIe siècle. Elle reflète donc une croyance très ancienne mais n’a pas son origine dans les récits bibliques, qui ne racontent pas la fin de la vie terrestre de Marie. Les textes qui l’évoquent et qu’illustrent les icônes se trouvent dans les apocryphes.

    On y trouve les éléments suivants : un ange annonce à Marie sa mort, paisible tel un endormissement. D’où le terme « Dormition ». Pour y assister, les apôtres sont amenés miraculeusement par des anges des quatre coins du monde. Quand Marie s’endort dans la mort, son âme quitte son corps. Le Christ apparaît. Il prend dans ses bras l’âme de ­Marie, représentée par un bébé en signe de sa pureté et l’amène dans le Royaume de Dieu. Les apôtres célèbrent les obsèques de Marie. Puis les anges emmènent son corps au Paradis où il retrouve son âme. Éléments légendaires qui ont alimenté la piété populaire… mais l’essentiel est ailleurs.

    Méditer
    Arrêtons-nous sur le mot Assomption. En latin assumere signifie assumer, enlever, s’approprier. L’accent est donc mis non sur un mouvement vertical d’ascension mais sur l’initiative de Dieu. Dieu « assume » Marie avec tout son être, âme et corps. Elle passe tout entière en Lui. Mystère inaccessible aux yeux humains, dépassant toute imagination, de même que les mystères de l’Incarnation et de la Résurrection. Œuvres divines qui se passent dans le secret, mais qui sont en même temps très concrètes et corporelles. La gloire de Dieu, la plénitude de Sa vie envahit et transforme un corps humain.

    L’Assomption est dans la logique de l’Incarnation. Dans l’Incarnation, le Verbe divin devient chair et demeure parmi nous. Dans l’Assomption, la chair de Marie est « divinisée » et va demeurer en Dieu. Les Pères de l’Église n’ont pas eu peur de parler de la vocation humaine à la « divinisation ». La divinisation, c’est, selon les termes de Paul, « revêtir les sentiments du Christ », vivre « en Christ », « réfléchir la gloire du Seigneur » et se laisser transformer en cette même image, « allant de gloire en gloire ». Notre vocation ultime est d’être, comme Marie, transfigurés par l’Amour. Cela n’a rien à voir avec une ambition prométhéenne (« vous serez comme des dieux ! »). Non, Marie nous apprend à être si petit qu’on est saisi d’émerveillement : « Il s’est penché sur la petitesse de sa servante ! », s’exclame-t-elle dans son Magnificat. « Une toute petite fille, cette Reine des anges », écrivait Bernanos… L’Assomption de Marie nous appelle à une humble ambition !

    Elle nous rappelle aussi l’immense estime de Dieu et de son Église pour la vie humaine charnelle, concrète, si pesante qu’elle apparaisse parfois. Elle invite à offrir, sans fausse humilité, tout – son corps, son cœur, son intelligence, son travail… tout, car tout est matière à divinisation. Cet horizon nous aide jour après jour à garder le cap et à accueillir le lent processus que la grâce accomplit en nous.

    « Au cours d’un long chemin de Foi et d’Espérance », Marie « s’est laissée progressivement envahir par la vie trinitaire jusqu’au moment où la gloire du Seigneur a éclaté dans sa faiblesse dans le mystère de l’Assomption » (Règle de vie des religieuses de l’Assomption).

    Prier
    Marie, merci d’être si belle et si simple à la fois. Prends-moi dans ton Oui, apprends-moi, avec patience et espérance, à laisser Dieu être Dieu en moi.

     

    La fête du 15 Août, c’est le jour de la lecture de l’émerveillement d’Élisabeth, la cousine que Marie vient visiter. Et le chant merveilleux de celle qui porte l’Enfant Dieu. Le Magnificat, un chant sacrément révolutionnaire quand on le lit tout simplement:

    « Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse. Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom ! Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour, de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et sa descendance à jamais. » 

    Joyeux lancement de la Vogue de Bardonnex hier soir sous un ciel enfin clément et une douce température d’été. Une belle soirée sans masque, toute pleine d’effusions, de retrouvailles et même d’embrassades. Merci à la Jeunesse de Bardonnex de perpétuer cette tradition conviviale. Pour la petite histoire, la vogue du 15 août était la fête votive de Notre Dame de Bardonnex, une chapelle dressée jadis au milieu du village, chemin Babel, démolie au temps malheureux des guerres dites de religion. 

    La vogue se poursuit ces samedi et dimanche. 

  • Deux fêtes patronales, à Carouge et à Veyrier

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    En attendant qu’un groupe d’amis de notre église relève le défi, nous nous retrouverons ce dimanche autour de la table de Jésus. Ce dimanche est celui du Jeûne fédéral ou, chez les catholiques, fête fédérale d’action de grâce, un jour de remerciement.

    Deux baptêmes seront également célébrés ce dimanche dont l’un pendant la messe, l’autre après l’office. A noter que l’équipe pastorale de notre UP a décidé que désormais, les baptêmes seront régulièrement célébrés durant la messe. 

    Fête de la Sainte Croix à Carouge

    A423F6DD-A53F-4EC7-8EA8-633841975327.jpegCe dimanche 18 septembre, nous fêterons La Croix  Glorieuse lors d'une messe solennelle en l'église Sainte-Croix, indique un courriel envoyé ce mercredi 14 septembre, jour dédié par les évêques européens à une adoration silencieuse du Saint-Sacrement pour l’Ukraine 

    Au programme de cette fête patronale de Carouge : 10h Adoration du Saint-Sacrement, animée par les jeunes. 11h Messe solennelle de la Croix Glorieuse. À l'issue de la messe, nous nous retrouverons dans le jardin de la cure pour un apéritif puis pour un repas. Venez avec vos grillades et vos plats à partager !

     Au cours de l'après-midi, de nombreuses animations seront proposées pour les enfants et les adultes : Louange dans le jardin avec les jeunes à 14h. Visite de l'Orgue de Sainte-Croix à 15h. Concert des Chantres de la Visitation à 15h30. Pour les enfants : sculpture de ballon, atelier fabrication de dizainiers et bracelets, jeux d'exterieur, stand de crêpes...

    Nous vous proposons déjà de préparer vos coeurs à fêter la Croix Glorieuse en écoutant ces chants que nous entonnerons lors de la messe de ce dimanche : Hymne à la Croix, Ô Croix Bienheureuse.

    La fête de Saint Maurice

    A Veyrier, le dernier dimanche de septembre est traditionnellement consacré à la fête patronale de la Saint-Maurice

    Nous avions consacré un article dans Compesières Info à l’événement l’an dernier. La Mémoire de Veyrier consacre une longue notice à l’église de Veyrier: « Les origines chrétiennes de Veyrier sont très anciennes. Le culte de Saint-Maurice (note 1), saint patron de l’église, s’établit dans la région aux environs du septième siècle. Le plus ancien document citant Veyrier est le « Regeste genevois » du 14 mars 1201 parlant d’un arbitrage entre Girard de Ternier et Bernard, prieur de Saint-Victor avec comme témoin Pierre, curé de Veyrier. (…) » On retrouve cette histoire dans la notice sur la paroisse Saint-Maurice qu’on peut lire sur le site de l’UP Carouge Salève Acacias.

    Enfin, le site de la vogue de Veyrier fait justement remonter l’origine de la fête à la Saint-Maurice. 

    La vogue de Bardonnex a lieu le 15 août parce que, dit-on, elle fut jadis la fête votive de Marie, à laquelle la paroisse de Bardonnex était dédiée et dont l’église fête l’assomption ce jour-là. On n’imagine plus aujourd’hui combien les semaines et les mois de l’année étaient rythmés par des célébrations religieuses. Le calendrier général des fêtes catholiques était souvent enrichi par les fêtes dess saints locaux. Autant de jours fériés en un temps où les vacances ne signifiaient évidemment pas des grands voyages, sauf à l’occasion d’un pèlerinage ou de la visite à un parent éloigné.

    Notre monde moderne a conservé quelques traces de ce rythme. La Toussaint où le culte des morts et celui des fantômes se mêlent, Noël et le basculement dans l’année nouvelle. Pâques et l’éclatement de la vie au printemps, Pentecôte et le feu du soleil estival…

    Deux paroisses de notre Unité pastorale sont en fête Carouge ce dimanche 18 septembre qui fêtée la Sainte Croix et Veyrier le 25 septembre qui fête la Saint-Maurice. 

    Et la Saint-Sylvestre? La fêterons-nous à Compesières?