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  • Bon dimanche à Compesières

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    ll a fait beau ce 30 janvier. Il y avait du monde sur les côtes  de Landecy et de Charrot. Quelqu’un m‘a dit que la messe avait été réconfortante. Merci à Jean-Marc et à Xavier, à Bernard aussi. Jean-Marc a parlé d’amour. Avec douceur. A l’heure de l’apéro, les crêpes étaient bien bonnes, servies par des mains expertes de deux dames au grand coeur, Michelle et d’Odile. On les a retrouvées enchantées, avec Viviane, à la sortie du concert Sibelius donné par la Sinfonietta de Genève. Oui, ce 30 janvier fut un bon dimanche. On se retrouve les 13 et 27 février. A Compesières.

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  • L'oeuf de Pâques

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    A Compesières, la messe du Jeudi saint a rassemblé une poignée de fidèles, la chorale et trois prêtres, dont la somme des ans dépasse 250 ans… Cérémonie priante et bien chantée et même familiale et chaleureuse quand l’abbé Lacreuze invite l’assemblée à se rapprocher de la table de communion. Tout le monde joue le jeu.


    Prochaines cérémonies de Pâques, cliquez ici


    Les cloches s’en sont allées à Rome, sans que le célébrant ne précise les raisons de ce voyage. L’orgue ne se tait pas et entame le Gloria. 


    Lire aussi: Cloches, lapins, œufs… D’où viennent les symboles de Pâques ?


    A l’heure du sermon, Xavier Lingg explique ce qu’est le repas de la Pâque juive, le seder qui commémore la sortie d’Egypte.

    Le seder, un long rituel très codifié en quinze étapes, où l’on mange les herbes amères, le pain qui, dans la précipitation du départ, n’a pas eu le temps de lever et l’agneau qu’on a immolé, le tout entrecoupé de libations, quatre coupes.

    L’abbé résume un repas qui peut durer toute la nuit. La lecture du jour a déjà rappelé que le sang de l’agneau a servi à marquer les habitations des enfants d’Israël, afin de les préserver de la colère de Dieu. Elle passe au-dessus d’eux (le sens du mot Pessa'h) et inflige cette nuit-là à Pharaon la dernière plaie d’Egypte, la mort des premiers nés.

    Les Évangiles ne rapportent pas tous les détails du repas mémoriel du peuple de Moïse. Seul le pain rompu et la quatrième coupe demeurent. Quant à l’agneau sacrifié, c’est le Christ lui-même. Xavier précise encore qu’un œuf est traditionnellement sur le plateau du repas. Sur Internet je trouve sur fr.chabad.org ce commentaire:

    "(...) L’explication classique donnée par le Talmud de Jérusalem est qu’il est d’usage que l’un des plats soit un zeroa (généralement un os de jarret), car le mot zeroa signifie littéralement « bras », faisant allusion au verset qui dit : « Je te rachèterai avec un bras étendu... »6  ; et que l’autre soit un œuf. En araméen, un œuf est appelé beya, ce qui signifie également « prière » ou « s’il vous plaît ». Ainsi, les aliments implorent silencieusement : « Qu’il plaise à Dieu Miséricordieux de nous racheter avec un bras étendu. »

    D’autres expliquent que l’œuf, aliment traditionnel du deuil avec sa forme arrondie qui symbolise le cycle de la vie, exprime notre deuil pour la destruction du Temple et l’absence de ces sacrifices.

    Le deuil s’accompagne de la consolation. Ainsi, certains disent que l’œuf évoque la souffrance puis la consolation de Dieu envers les Israélites. (...)

    Si de nombreuses explications concernant l’œuf ont trait au deuil de notre passé, l’œuf symbolise également notre espoir et notre prière pour l’avenir. Lorsqu’une poule pond un œuf, celui-ci semble être un objet achevé. En réalité, il n’est pas achevé, et l’œuf n’est qu’une préparation à l’être vivant qui en sortira plus tard. (...)"

    La chorale est en forme, Claude, son directeur, aussi qui parvient à former un seul chœur avec toute l’assemblée.

    On a consacré suffisamment d’hosties pour le Vendredi, jour où l’on ne dit pas la messe.

    Après la communion, corps et sang de Jésus Christ, présent réellement, vient le temps de l’adoration. Une liasse de méditations déposée au bout des bancs aident les simples péquins que nous sommes à cet art particulier. On y trouve des textes de Jean-Paul II, de Benoît XVI, pas de François qui a célébré la messe de ce jeudi dans une prison de femmes et lavé les pieds de douze d’entre elles.

    A Compesières, l’autel est dépouillé. Il sert de reposoir. Il est loin le temps où l'on bâtissait un édifice en forme d'escalier couvert de fleurs, en souvenir du jardin des oliviers, pour y accueillir le ciboire, le temps du Vendredi Saint et du Samedi saint.  

    Tant de signes et de symboles dont notre monde ici a perdu la trace et le sens. Au risque de la sécheresse. 

     


    D'autres infos: Upca.ch,  églisecatholique-ge.ch,  Cath.ch, diocèse-lgf.ch, vatican.news


    Et autour de nous: UP Rives-de-l'Aire, UP La Seymaz,  Diocèse d'Annecy, diocèse de Belley-Ars, Paroisse de Saint-Julien-en-Genevois.


    Et encore: Action de Carême, Caritas GE, Caritas CH.


  • Une belle première messe

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    Une salle pleine, un célébrant octogénaire, plein de confiance et d’une énergie nouvelle, des paroissiens unis à deux pas de l’autel, un chantre, des chants, des louanges, des voeux pour être - un peu - plus proche du sermon sur la montagne: ces béatitudes qui sont au coeur du message de Jésus, fils de Dieu. 

    La messe de ce 29 janvier était une première à la salle paroissiale Saint-Sylvestre. Sans doute pas la dernière. 

    Le Conseil de paroisse avait décidé de célébrer la messe dans cette magnifique salle en janvier et février, mais les résistances étaient encore nombreuses. Même les recommandations des autorités de réduire notre consommation d’énergie fossile ne semblaient pas suffisantes. Il a fallu un incident mineur, la panne d’un écran de régulation du système de chauffage de l’église pour que - enfin, comme l’a dit un paroissien bientôt nonagénaire - le petit peuple de Dieu de Compesières comprenne que ce n’est pas le bâtiment ecclésiastique qui est premier aux yeux de Dieu, mais bien les vivants, les croyants, les pauvres, les assoiffés de justice, les artisans de paix… nous tous ses enfants. 

    Des enfants, il y en avait une quinzaine ce matin. La troupe de scouts de Sainte-Croix à Carouge, qui sont montés à Compesières pour connaître les confins de notre unité pastorale commune.

    Qui sont ces jeunes qui s’agenouillent durant la consécration du pain et du vin et encore après avoir communié? Étrange contraste avec leurs aînés, les fidèles de Compesières, qui pourraient être leurs grands-parents, voire leur arrières-grands-parents.

    Questions silencieuses sur l’avenir d’une Eglise. Elle n’a cessé, se dit-on, de balancer entre deux tentations: être comme des anges, retranchés du monde, glorifiant Dieu ou être des politiques, voire des brigadistes, qui ne reculent devant rien pour qu’adviennent la justice, leur justice sur terre. 

    A lire, la magnifique homélie de l’abbé Xavier Lingg.

    Prochaine messe à Compesières le 12 février. 

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