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  • Novembre, un mois décisif avant l’Avent

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    Voici les rendez-vous de novembre à Compesières:

    Dimanche 7 novembre à 10h. La messe sera dite par l’abbé Jean-Marc Lacreuze. A noter que pas moins de neuf intentions pour des défunts ont été demandées. Une rareté. Mais peut-être pas une exception. L’initiative est venue de Michel Favre qui a perdu son épouse ce printemps. Il a voulu associer d’autres familles amies qui ont perdu récemment un être cher, disparu bien tôt, à peine entamées les belles années de la retraite. Cette initiative originale motivera-t-elle d’autres paroissiens à faire de même et à recommander à Dieu l’âme de nos fidèles défunts? J’ai trouvé sur le site Jura pastoral un intéressant article à propos des messes fondées.

    Lundi 15 novembre à 17h30 à la salle Saint-Sylvestre 1er étage aura lieu le Conseil de paroisse. L’ordre du jour est affiché sur la porte de l’église. On peut aussi le consulter ici. Les séances du Conseil sont ouvertes aux paroissiens. 

    Dimanche 28 novembre à 10h, première messe de l’Avent. Cette messe rassemblera tous les membres des paroisses de l’ancien Unité pastoral Salève (laquelle a été fusionnée avec Carouge et Acacias au 1er janvier 2021). 

    Lundi 29 novembre à 20h, salle Saint-Sylvestre, aura lieu une assemblée générale extraordinaire. Son ordre du jour est également affiché à l’église et peut-être consulté ici. 

    L’avenir de la paroisse de Compesières sera en jeu. En effet, le point principal de cette assemblée est l’élection d’un Conseil de plein droit, ce qui n’a pas été possible le 13 juin dernier faute de candidats. Il nous manque un.e vice-président.e, un.e trésorier.ère et un.e secrétaire du Conseil. Si le Conseil ne peut pas être constitué, l’assemblée devra sérieusement envisager soit de fusionner avec une autre paroisse soit de confier la gestion de son patrimoine à l’Eglise catholique romaine de Genève. Les fusions de paroisse sont rares mais vont sans doute se multiplier dans les prochaines années.

    1D640DF9-88A3-4327-9205-D2227CF67F03.jpegDans notre proximité immédiate, on se souvient de la fusion de Perly Certoux avec Plan-les-Ouates. Cette paroisse organise d’ailleurs sa kermesse ce 7 novembre à la salle communale de Perly. 

    Le projet Orgue XXI sera l’autre objet important de l’ordre du jour du 29 novembre. Des promesses de don de l’ordre de deux millions de francs sont réunies, nous assure Claire Haugrel, directrice des Musicales de Compesières, cheville ouvrière du projet et membre du comité Orgue XXI, présidé par Véronique Dewaele. La condition posée par l’assemblée générale extraordinaire du 9 mars dernier est donc remplie. L’assemblée paroissiale va-t-elle confirmer son vote printanier? 

    A noter deux autres réunions pour lesquelles nous recherchons aussi des bénévoles: le 16 novembre à 17h à la salle paroissiale de Veyrier, aura lieu la préparation de la messe du 28 novembre à Compesières. Quant au groupe des lecteurs, il se réunira le 24 novembre autour d’une fondue. 

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    Carouge a déjà installé ses lumières d’hiver. En ville, la maison Dior est la première où brillent les étoiles. Quelques sapins et guirlandes envahissent les magasins. Est-ce bien Noël qu’on annonce, la venue d’un sauveur, Dieu fait homme qu’on fête? Ou les Saturnales? Les avis sont partagés. A la veille de la cinquième vague de la Covid et de la nième grand-messe du réchauffement climatique où les nostra culpa entrecoupés par les clameurs de la rue donnent lieu à une kyrielle de bonnes intentions, il faut bien combattre la morosité ambiante et l’éco-anxiété en illuminant nos rues et nos maisons. 

    Nous voici don en novembre, un petit mois avant l’Avent. A Compesières, ce mois sera peut-être décisif sur deux points: l’avenir de la paroisse et la reconstruction de l’orgue de l’église.

  • Petit papa Noël... et Bethléem

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    "Petit papa Noël, quand tu descendras du ciel, Avec des jouets par milliers, N'oublie pas mes petits souliers..." Les enfants sont impatients. Les cadeaux, c'est la voiture rouge télécommandée, la barbie à la dernière mode, Zelda et tous ces jeux vidéos... Merveilleux, flamboyant, addictifs, marchands...

    Vous souvenez-vous des cadeaux que vous avez reçus l'an dernier? Posez la question à vos chers petits et aux grands aussi. Rares sont ceux qui pourront vous répondre. Ne manquez pas alors de glisser qu'à Noël, un sacré cadeau est descendu du ciel. Dieu s'est fait humain. Comme pour nous, une maman lui a donné naissance. Tout simplement. Et comment reconnait-on une maman et son enfant? Aux câlins qu'iels se donnent. Dieu câlins, Dieu amour, Dieu de justice, Dieu faiseur de paix. Quand serons-nous faits à son image?

    Ce dimanche 24 décembre est, selon la tradition le jour, au mitan de la nuit, où survient ce qu'il faut bien appelé un mystère. A 17h, à Compesières, une grand  messe rassemblera les familles des paroisses de Compesières, Troinex et Veyrier. 

    Il faut lire les paroles du "Petit papa Noël". Il s'en vient auprès des enfants qui ont dit une prière. Ils avouent: "Je n'ai pas toujours été sage". Comprenez, je mérite bien un encouragement, la vie n'est pas facile, pleine d'embûches et d'égarements. 

    N'est-ce pas le sens qu'il faut donner à la dernière Déclaration doctrinale du Vatican qui "autorise" la bénédiction des couples irréguliers, homosexuels, remariés...?

    Penser qu'il a fallu 2023 ans pour que l'Eglise catholique considère la bénédiction non pas comme une récompense mais comme un encouragement, est à la fois merveilleux et stupéfiant. La marche est longue encore. 

    Mais revenons à la cérémonie de ce dimanche à 17h à Compesières. C'est Laurence Faulkner Sciboz, coordinatrice en catéchèse de notre Unité pastorale, qui en assure l'organisation avec quelques bénévoles.  La messe célébrée par Jean-Marc Lacreuze sera animée par une chorale d’enfants de la catéchèse familiale, menée par la musicienne et animatrice pastorale Anne-Claire Rivolet.

    Voici le Feuillet de messe  (cliquer sur les mots soulignés pour télécharger ce feuillet)

    L'hôpital des enfants de Bethléem

    La collecte du jour participe de l'offrande du pain et du vin.

    Chaque année, le produit de cette collecte de Noël permet de financer l'hôpital des enfants de Bethléem via une association suisse basée à Lucerne: le Secours aux Enfants Bethléem, fondée en 1963. 

    Le "Caritas Baby Hospital" offre des soins médicaux de qualité à tous les nouveau-nés et enfants jusqu’à 18 ans, indépendamment de leur origine et de leur religion. Le Caritas Baby Hospital dispose de 70 lits pour les soins des enfants hospitalisés. En 2022, 3770 enfants ont été hospitalisés et 43 586 ont reçu des soins ambulatoires.

    La direction opérationnelle de l’hôpital est entièrement en mains locales palestiniennes, la responsabilité globale du Caritas Baby Hospital incombe à l’association Secours aux Enfants Bethléem.

    Tout commence après la guerre de 1948, qualifiée de libération par les Israéliens et de "catastrophe" par les Palestiniens. Une employée de Caritas Suisse, Hedwig Vetter, se rend en Palestine en 1949. Face à la misère de la population palestinienne, elle décide de créer avec le Dr Antoine Dabdoub un centre d’accueil pour les mères avec des enfants en bas âge. Depuis lors, les soins médicaux pédiatriques ont continuellement été améliorés, modernisés et agrandis. Les dons collectés principalement en Suisse, en Allemagne et en Autriche constituent environ deux tiers du budget annuel de 11 millions de francs.

    L’association Secours aux Enfants Bethléem est soutenue depuis 1964 par la Conférence des évêques suisses.  Pour son 70e anniversaire, l'hôpital a monté un film qu'on peut voir sur Youtube. 

     

    D'autres infos: Upca.ch,  églisecatholique-ge.ch,  Cath.ch, diocèse-lgf.ch, vatican.news

    Et autour de nous: UP Rives-de-l'Aire, UP La Seymaz,  Diocèse d'Annecy, diocèse de Belley-Ars, Paroisse de Saint-Julien-en-Genevois.

     

     

  • Xavier arrive à Genève (2/5)

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    Xavier Lingg soufflera 90 bougies le 19 mars prochain. Les paroisses de Compesières, Troinex et Veyrier organisent un apéritif festif ce dimanche 17 mars après la messe de 10h que l'abbé, toujours pas à la retraite, concélébrera avec Jean-Jacques Lacreuze. 

    Nous poursuivons le récit de sa vie, de son arrivée à Genève à l'âge de 12 ans à son ordination le 3 juillet 1960.

    L'après-guerre bout de toutes les promesses d'un monde nouveau, tandis que le rideau de fer coupe l'Europe et le monde en deux, que les luttes de la décolonisation font rage. Les prêtres ouvriers secouent la vieille Eglise catholique et le rock'n' roll libère les corps.  

     

    1946 à 55: arrivée à Genève à 12 ans et études 

    Je dois à l’abbé Vermot, alors vicaire à Saint-Joseph, futur curé de Plan-les-Ouates, d’avoir poursuivi ma formation à Saint-Louis. J’en suis sorti à 19 ans ayant fait le petit séminaire notamment avec l’abbé Barbey. Je passais alors tous mes étés à la colonie de vacances de St François à Bogève où j’ai lié beaucoup d’amitiés qui durent encore. 

    Après j’ai fait ma matu deux ans à St Michel à Fribourg (on avait le choix entre Fribourg, Engelberg, Einsiedeln ou Saint Maurice) qui offrait les cours de philosophie. Et mon école de recrue à Bière comme téléphoniste dans l’artillerie. 

    La rentrée à Saint-Michel était alors fixée au 29 septembre, jour de la fête patronale du collège. J’occupais le reste de l’été à me faire un peu d’argent de poche. J’ai lavé des centaines de boilles à lait aux Laiteries réunies, transporté des milliers de paquets à la Poste. Une année j’ai mis une annonce dans La Suisse. Deux vieilles filles m’ont embauché pour être domestique dans un château près de Seyssel. J’ai passé six semaines à leur service. L’une était exigeante, jamais contente. Et pourquoi travaillez-vous, m’ont-elle demandé? - Pour acheter un vélo. Ce fut son salaire: un vélo d’occasion. Je les ai revues une fois. J’étais devenu prêtre… 

    1955 à 1960: Séminaire à Fribourg et chant grégorien

    En 1955, j’entre au séminaire pour 5 ans à Fribourg. Une cinquantaine de séminaristes vivant en vase clos. J’étais tout à fait intégré aux Romands. Nous étions neuf dans notre classe. Je me souviens d’Edmond et de Willy Gschwend, de Claude Stucki. A la même période, j’ai bien connu Paul Bouvier directeur de Caritas, parce que l’action sociale m’intéressait et qu’il était un pionnier de la radio pour les émissions religieuses. 

    J’ai entre autre été marqué par Pierre Carraz, dr honoris causa de l’institut pontifical de musique sacrée, qui était prof à St Louis de latin et de chant grégorien, le continuateur du grand musicien religieux Montillet. 

    J’aimais et j’aime toujours le chant grégorien. On vivait alors une véritable renaissance de cet art sacré. Carraz m’a introduit à l’abbaye de Solesmes où j’ai connu Dom Joseph Gajard, un bénédictin qui fut le restaurateur du grégorien en Europe. J’allais pendant mes vacances aux Semaines grégoriennes à Estavayer le lac.

    Au terme de ces études vécues dans une Église préconciliaire sous le long épiscopat de François Charrière, j’ai reçu le sacrement de l’ordre le 3 juillet 1960 et j’ai célébré ma première messe le 10 juillet à Saint-François à Genève.   

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    A suivre (3/5): "Le Concile, Mai 68, Xavier libéré"