Il y a plusieurs générations qu’ici, on ne craint plus la famine. Le pain quotidien est beurré, confituré, normalisé, bardé de toute sorte de labels (nutriscore, écologique, social, etc) affichant les logo bio, pernette, Max Havelaar et autres fourchettes vertes. Bref nous mangeons bien et nous mangeons sain. Tout au plus reportons-nous la prière que Jésus nous a apprise à tous les humains qui peuplent la terre - bientôt hui milliards - dont nous savons qu’ils n’ont pas tous leur pain de ce jour.
Aujourd’hui ce qui nous inquiète n’est pas notre pain quotidien, mais la pénurie annoncée d’autres calories, celles qui nous chauffent l’hiver venu et parfois nous rafraîchissent en été.