Un être humain sur six est catholique dans le monde (1,34 milliard fin 2019, 15,41 millions de plus que l'année précédente). Dans notre petite paroisse de Compesières, 1200 personnes sont baptisées selon le fichier catholique de l’Eglise de Genève; 18’000 dans notre Unité pastorale qui regroupe Carouge, Acacias, Troinex, Veyrier et Compesières; 180’000 à Genève. Les statistiques sont ce qu’elles sont. La réalité est autre. Compesières compte moins de 50 pratiquants réguliers, soit 4%.

Combien parmi ce milliard de catholiques croient que Jésus est le fils de Dieu, qu’il est ressuscité d'entre les morts et qu’il travaille via l’esprit saint à notre salut, c'est à dire qu'il fait de nous des doux, des justes, des pacifiques, des consolateurs, des solidaires? Combien? Dieu seul le sait. Sur terre, la foi va et vient. Ces derniers temps, ici, elle s’en est allée au point que les humains qui en croient à rien sont désormais majoritaires. 

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La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens démarre ce 18 janvier. Elle se poursuit, sans bruit, jusqu’au 25 janvier. Ainsi va le monde des chrétiens à Genève. L’Eglise catholique de Genève se contente d’un communiqué, annonce une cérémonie au Conseil oecuménique des églises ce mercredi 19 janvier organisé par le Rassemblement des Églises et Communautés chrétiennes de Genève, dont le site n’a pas été mis jour depuis plusieurs mois. Le dernier bulletin « Infos des. Paroisses Salève » de l’Unité pastorale Carouge Salève Acacias signale plusieurs célébrations œcuméniques à Carouge. 

Dimanche 23 janvier, à 10h30,  une célébration oecuménique rassemblera les catholiques de Veyrier, Troinex et Compesières à l’église arménienne de Troinex avec les communautés arménienne de Genève et protestante de Troinex-Veyrier? Et les protestants de Compesières? Ils font partie de la paroisse de Plan-les-Ouates et prieront pour l’unité samedi 22 janvier à 17h à La Chapelle de la Sainte-Famille des Palettes. 

« Chrétiens dans l’unité du Saint Esprit… utopie, rêve, réalité… mensonge ou vœux pieux ? »  C’est avec cette question qu’Isabelle Reylectrice ouvre sa réflexion pour la semaine de l’unité. A lire et à commenter. Isabelle fait partie d’un groupe de six personnes qui lisent la Bible, les Evangiles et les Lettres des apôtres à la messe du dimanche. 

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Que reste-i-il des traditions chrétiennes dans notre monde? Chaque année, la même question et la même réponse: Noël (et, mais de moins en moins, le calendrier des vacances)

Noël. Non pas les lumières qui brillent partout et égaillent, dans cet hémisphère nord, la longue nuit, ni même les étoiles qui scintillent au-dessus des cimes enneigées (et qu’un précieux télescope veut observer de plus près), pas les cadeaux non plus, qui, dit-on, remonte aux étrennes romaines, connus dans toutes les traditions, de la Saint-Nicolas au jour des Rois, pour entretenir ou réparer les bonnes relations, taquiner la soif des enfants et leur ravissement. Ni Chalande, le Père Noël d’ici. Non, ce qui reste de Noël, c’est la crèche que François - Saint François d’Assise - dit la tradition, a créée un beau jour au temps où les chevaliers rêvaient de croisades.

Cette tradition se perd aussi chez nous. Il n’y a plus beaucoup de vitrines qui exposent la nativité de Jésus, l’incarnation de Dieu, comme dit le catéchisme de l’église catholique. Sa lecture nous confronte avec des vérités que nous avons bien de la  peine à croire et à transmettre, sauf exceptions. 

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