Jeudi 2 novembre, la cérémonie des défunts a rassemblé à Compesières plusieurs familles en mémoire de parents et d'amis disparus durant l'année.

Quand les reverrons-nous? Chacun a sa réponse. Quand nous reverrons-nous? Samedi à la messe de 18h à Troinex? Dimanche à messe de 10h à Veyrier? Dimanche encore à la messe à Perly à 10h puis dès 11h à la salle communale, où la partie détachée de l'ancienne paroisse de Compesières organise sa kermesse (voir le site de l'UP Rives de l'Aire)?

Ce jeudi 2 novembre, les noms des membres de nos paroisses Salève décédés durant l'année ont été proclamés, pour Compesières par Bernard Dusonchet (qui a remplacé Marianne Richeux à qui on adresse un complet rétablissement), pour Troinex par Elsa Wack et pour Veyrier par Isabelle Hirt. Tous trois ont animé la cérémonie avec l'abbé Jean-Marc Lacreuze. Chacun a pu allumer un lumignon au cierge pascal et le déposer devant l'autel. Une toute petite flamme, symbole transculturel de la vie qui vient, de la vie qui est, de la vie qui va. 

L'occasion de renouer les liens forts ou ténus qui font, durant notre vie sur terre, la communauté des vivants, le vivre ensemble, comme on dit aujourd'hui, et que certains poursuivent par delà la mort, dans l'espérance de la communauté des saints, par des rituels qui viennent du fond des âges, par des prières pour soutenir et aider nos fidèles amis à traverser cette entre deux, entre la vie et le relèvement promis à la fin des temps. 

Pour qui veut en savoir plus sur la cérémonie des fidèles défunts, le site de l'église catholique à Genève - www.eglisecatholique-ge.ch - publie un intéressant texte de l'abbé Alain-René Arbez.  Le site français liturgie.catholique.fr donne aussi des explications utiles. 

La vie n'est-elle pas comme l’arc en ciel, un tout petit intervalle - merveilleux , lumineux, coloré et éphémère - dans le spectre infini des longueurs d’ondes auquel nous restons insensible ici-bas?

Encore un mot sur ce rituel de La prière pour les morts car il divise les chrétiens. La tradition protestante rejette la prière pour les morts et privilégie la prière pour les vivants. Dans le "Je vous salue Marie", une prière éminemment catholique, on demande à la mère de Jésus de prier pour nous "maintenant et à l'heure de notre mort". Mais pas après? La question reste ouverte. 

Pas de "Je vous salue Marie" donc hier soir à Compesières. 

A suivre. 

A noter

Les Infos paroissiales de novembre de l'Unité pastorale Carouge Salève Acacias est disponible dans nos églises et téléchargeable sur le site Upca.ch.

Le rapport intermédiaire du Synode de l'Eglise est disponible en plusieurs langues mais pas encore en français sur le site officiel www.synod.va.

Consultez aussi le site www.eglisecatholique-ge.ch, diocese-lgf.ch, www.vaticannews.va

C'est ce dimanche 26 novembre la fête du Christ Roi. La messe sera célébrée à Compesières à 10h. Elle sera suivie par un apéritif convivial offert et servi par des paroissiens*.

Mardi 28, les bénévoles de notre paroisse** se retrouveront à la salle Saint-Sylvestre pour un repas en leur honneur. Dimanche 3 décembre, les paroissiens de Veyrier, Troinex et Compesières se rassembleront en l'église de Troinex à 10h pour le premier dimanche de l'Avent.

Suivront le 6 décembre, la fête de Saint-Nicolas, qui donne lieu, du 1 au 3 décembre déjà, à une grande fête à Fribourg, où réside l'évêque de Genève. Puis, le 8 décembre, l'immaculée conception. Le 10 décembre, le 2e dimanche de l'Avent sera célébré à Compesières, le troisième à Veyrier le 17 décembre et le quatrième à Compesières le 24 décembre. Ce jour ce confond avec la veille de Noël. La messe des familles aura lieu à Compesières à 17h.

Revenons à la fête de ce dimanche. De quel royaume le Christ est-il roi?

Longtemps l'Eglise, dans ses dogmes, ses rites, le comportement de son clergé, ses jugement et excommunications, a cru devoir et pouvoir instaurer le règne de Dieu sur terre. Grave erreur qui n'est pas sans lien avec les malheureuses affaires d'abus en tout genre et leurs douloureuses révélations. 

Il suffit pour s'en convaincre de lire l'Evangile du jour. Rien dans ce texte n'évoque la toute puissance sinon celle de l'amour du prochain. L'amour pas seulement du voisin ou des amis, mais celui de l'étranger, du pauvre, du malade, du prisonnier. 

Le Christ Roi marque la fin de l'année liturgique. Dimanche 3 décembre sera le premier dimanche de l'Avent.

Qu'attendons nous au juste durant ces quatre semaines? Que son règne vienne, comme nous le répétons dans le "Notre Père"? Sans doute. Sauf que ce roi à venir est sans armées et sans armes sinon celles de la compassion. Et de quoi serons nous sauvés? Je vous laisse cette question pour l'apéro, puisque le sermon reste toujours un catéchisme délivré par le prêtre et n'est pas un dialogue entre égaux. 

Le Synode de 1873

Encore un mot. 2023 est une date que la commune de Bardonnex et la paroisse de Compesières ont laissé passer sans se souvenir qu'il y a 150 ans, les Genevois - c'était le 24 mars 1873 - votaient une loi instaurant l'élection des prêtres par les fidèles catholiques et l'instauration d'une direction d'Eglise de type synodal. 

"La loi a été approuvée par l’immense majorité des votants (9 081 oui, 151 non)", relève l'historienne Sarah Scholl dans un article disponible en ligne et intitulé: "Intolérance contre les intolérants ? Microhistoire des violences religieuses du xix^e siècle, Genève 1870-1900". Le mot d’ordre des autorités catholiques était l’abstention, de peur qu'une opposition frontale les privent de la subvention publique des cultes en ce temps où les Eglises et l'Etat n'étaient pas séparés. Ce qui advint à Genève en 1907. 

Qui lira le texte passionnant de Sarah Scholl verra que le contexte socio-politique était bien différent de celui d'aujourd'hui. Quoique... le Vatican - qu'il faut sans doute distinguer du pape lui-même - n'a pas perdu ses travers et ses dérives consistant pour certains de ses membres à vouloir instaurer le royaume de Dieu ici et maintenant et l'emprise de l'église sur les fidèles. 

Dans une lettre envoyée ce mois aux catholiques du canton de Lucerne, l'évêque de Bâle, critique avec véhémence les décisions de l'assemblée de l'Eglise de Lucerne. Le 8 novembre dernier, l’assemblée de la corporation ecclésiastique du canton de Lucerne posait des exigences à l’évêché de Bâle en matière de traitement des cas d’abus sexuels, sous peine de suspendre le versement de la moitié de sa contribution annuelle au diocèse. "Mon supérieur est le pape et personne d’autre», insiste l’évêque de Bâle.

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Synode pour lire la première synthèse de 40 pages en français du Synode des évêques qui est mise en consultation en vue d'un rapport final attendu en octobre 2024. 

RTS Religion pour suivre les émissions religieuses de la RTS

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* Pour les prochains dimanches, les paroissiens qui souhaitent participer à l'apéritif après la messe peuvent se signaler à JF Mabut, par téléphone ou WhatsApp au 079 400 11  18. 

** Image: Marie Guisolan et Vivianne Pittet assurent la décoration florale de l'église avec Madeleine Tempestini)

L’officiant, l’abbé Contraire - ça ne s’invente pas - jugea la missive trop longue pour être infligée à la quarantaine de fidèles présents. « Il me faut bien 20 minutes pour lire cette lettre et je sais d’expérience qu’après cinq ou six minutes, les gens se tortillent sur leur chaise - pas très confortable à compesières - et regardent en l’air. A Comnpesières, le ciel de l’église est constellé  d’étoiles, de blasons et de signes chrétiens, propice à toutes les échappées belles. 

Pour l’avoir lue, j’avoue que la Lettre pastorale est bien moins enlevée que les 20 minutes d’interview de vendredi soir (à voir ou revoir ici). Charles y distille ses petites pointes gentiment moqueuses dans une élocution que sa timidité rend parfois inaudible hélas. Qu’aurait été la Bonne Nouvelle si JC avait été timide, bègue ou manchot? Son léger handicap a tout de même permis à l’homme en col romain de déclencher une salve d’applaudissements, qu’il a charitablement rendue à son interlocuteur, le brave Théodore. Le jeune homme balance entre la prêtrise et la finance pour gravir les marches du pouvoir.

Point de question sur le pouvoir des évêques durant cet échange plutôt bon enfant. Dommage, alors que François vient de signer la nouvelle constitution de l’Eglise, qui promet de lâcher la bride aux évêques et place - une révolution -  la Curie non plus entre l’évêque de Rome et les chefs des églises locales mais au service des deux…

À propos de la Bonne Nouvelle, Charles s’est trouvé un peu dépourvu pour répondre à la question impromptue: c’est quoi la BN (comme on dit BA)? Point de foi en Dieu qui sauve ou de rachat des péchés ou de vie éternelle dans la bouche du prélat, juste l’indication bibliographique qu’à la fin de la Bible on trouve quatre textes racontant la même histoire, ce sont les Evangiles (ce qui en français se traduit par bonne nouvelle). 

Même difficulté pour expliquer le synode. Ce n’est pas un sondage d’opinion dit l’évêque mais un processus. Notre processus synodal, c’est le titre de sa lettre pastorale. Bref au temps des réseaux sociaux, on demande à la base son avis sur l’Eglise. Chacun sait dans la vraie vie que l’enquête de satisfaction sert à remettre au pas l’encadrement. En mettant de côté passablement de questions qui fâchent. Ce n’est pas un hasard si le clergé est entré dans ce processus synodal à reculons.

A propos de questions qui fâchent, les deux Vincent ont éludé celle sur les abus sexuels - une enquête est en cours en Suisse. Une téléspectatrice télécommandée a demandé, première question, si l’évêque n’en avait pas marre qu’on lui demande toujours son avis sur l’avortement et, deuxième question, ce qu’il pensait de l’avortement. Charles n’a pas pu étouffé un franc éclat de rire. Il a vite retrouvé ses esprits: « J’ai rencontré pas plus tard qu’hier à Lucerne une femme qui m’a dit sa très longue souffrance de la perte de son enfant. » Silence. L’émission s’est arrêtée là. Brutalement.

Mais c’est peut-être ça le salut de Dieu: l’écoute aimante et attentive des souffrances de son prochain et la compassion. (JFM)

La soupe de Carême à Compesières

C’était une première depuis 2019 à Troinex et un lointain souvenir à Compesières: la Soupe de Carême réuni une bonne trentaine de convives à la salle Saint-Sylvestre. La soupe de Gisèle et de ses copines était excellente et, en cette mi-Carème, chacun avait apporté qui un fromage qui un dessert. Les tables étaient fleuries de joyeuses jonquilles. Merci Marie et Viviane. Quel sera notre prochain repas à Compesières?

Quelques infos

• Ce mardi 29 mars, é 20h, l’assemblée des délégués de l’Unité pastorale Carouge Salève Acacias débat à Compesières du budget 2022 de l’UP.
• Le prochain Apéro Comète aura lleu ce jeudi 31 mars à 18h à La Comète. Le stamm réunit les membres du Conseil de paroisse mais tout un chacun peut s’y inviter. 
• Le 6 avril à 17h30 à la salle Saint-Sylvestre, le Conseil de paroisse rencontre le comité Orgue 21.
• Le dimanche des Rameaux aura lieu à Veyrier le 10 avril à 10h. 
• Les 8-9-10 avril, à Compesières, participez aux Musicales. 
• Le Vendredi saint sera célébré à Compesières le 15 avril à 15h. La veille, la Sainte-cène aura été fêtée à Veyrier
• Le dimanche de Pâques, la messe sera chantée à Compesières à 10h. On cherche encore des bonnes volontés pour organiser l’apéro. 
• Le prochain Conseil de paroisse aura lieu le 4 mai.
• L’assemblée générale de la paroisse est fixée le dimanche 15 mai.
• Du 10 juillet au 14 août, la messe dominicale sera célébrée à 18h le dimanche soir. 

Consultez régulièrement le site de notre Unité pastorale: https://upca.ch/

C’était à Fribourg devant un public qui le connaît mieux qu’à Genève ou Lausanne, cités dont il est aussi l’évêque. Vendredi soir, 25 mars, Charles Morerod, qui fut 15 ans professeur de théologie à Rome jusqu’à diriger son école, était l’invité de 52 Minutes, l’émission qui voit la Suisse et les Suisses par le petit bout de la lorgnette, et de d’un des deux Vincent, le cravaté, le Monsieur Loyal dans les cirques, qui endossa l’automne dernier l’habit du Christ lui-même dans la très controversée Vie de JC, de Zep et ses disciples. 

Sauf que de JC, il n’en fut que guère question. Pas un mot sur cette réécriture zepique, loufoque - et assez niaise - de la vie de Jésus, série en vingt épisodes diffusée l’automne dernier par notre chère RTS. Était-ce une demande expresse de Charles? Notre évêque bien emprunté quand l’autre Vincent, le clown dans les cirques, lui demanda: « C’est quoi la Bonne Nouvelle ».

On parla aussi brièvement du Synode qui était au coeur de la lettre pastorale de notre évêque de ce 27 mars et qui devait être lue en chaire ce dimanche de la mi-Carême. Ce ne fut pas le cas à Compesières.